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 The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|

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Anton Karver

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The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| _
MessageSujet: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyJeu 10 Mar - 23:53

La vie avait repris lentement son cours, du moins le plus qu'elle savait faire, le temps avait retrouvé sa chronologie qui, en définitive, n'avait jamais cessé. Il avait du, lui aussi, réapprendre à fonctionner. Enchainer les actions comme elles avaient coutume de s'enchainer, faire une chose après l'autre, sans se poser de question. Ne plus s'effrayer que la nuit succède au jour avec précocité et incontrôle. Garder à l'esprit que le jour suivant pourrait être le dernier, mais cesser de s'en affoler pour autant. Anton s'y était préparé, l'attente avait été insoutenable … Mais il avait fini par se faire à l'idée que sa vie n'avait pas de poids et qu'elle ne dépendait que d'une décision prise à son encontre. Comme toujours en temps de guerre. Se tenir détenteur du droit de vie ou de mort sur un autre. Puissant pouvoir qui n'en fait néanmoins désirer que plus. Mais à portée de main de tout un chacun. Si simple, si facile… Mais à quel moment décidons-nous de la fin d'un règne ? Lorsqu'il y a menace d'un autre en parallèle ? Surement une raison suffisante. La survie ! Cette folie qui rendait valable toutes les guerres et tous les combats, qui justifiaient même la mort et le crime. À valeur de légitimité ? Sous condition …
Il n'avait pas hésité une seule seconde. Produit d'une anarchie qui vous aliène, il s'était abattu tel un fléau sur tous ses gens, sans se poser de questions, n'agissant qu'égoïstement pour sa survie propre. C'était soit eux, soit lui. La décision avait été vite prise. Alors on tue, on décime, on élimine. On fait de la rage son carburant, alimentateur du moteur de la haine que l'on éprouve d'avoir été rendu à l'état primitif, ne cherchant même plus à convaincre du contraire. Oubliant toute notion d'humanité ou de dignité. Tel un animal … C'était ce qui le suivait en permanence, ne pouvant se défaire d'une telle idée qui continuait de perdurer en lui avec fureur et incompréhension. Une facette de sa personnalité qu'il avait méconnu et qui s'était déclaré, telle une décompensation de son esprit, inguérissable.

Silencieux et aguerris, Anton et Jaime sortaient lentement de la zone de recouvrement, s'enfonçant dans les tréfonds de L.A, traversant l'ex-Hollywood, quartier résidentiel huppé qu'il appelait. À présent, c'était à un tas de ruines sur des kilomètres qu'ils avaient à faire. Certaines habitations tenaient encore sur pieds mais menaçaient de s'effondrer au moindre frétillement. Un chef d'œuvre de désolation… Mais étrangement, il se sentait à son aise dans ce décor là. Comme s'il y était accordé, au milieu de ce chaos. C'était cette même folie et cette même haine qui avait conduit à ce massacre. Cette interminable quête pour le pouvoir suprême. Une accession ultime … Au moins dorénavant, c'était tous sur le même pied d'égalité. Difficile à croire que l'en viendrait à un tel calcul. Pourtant, la race humaine ne s'était montrée que sous son meilleur jour. Capable du meilleur dans le pire. Comme du pire dans le meilleur, mais pas du pire comme du meilleur. Jamais l'un sans l'autre.
Les deux traqueurs avaient pour ordre par Corino de patrouiller dans ce secteur afin d'en assurer le bon contrôle et de récupérer pour la citée ce qui était récupérable. Au nécessaire le nécessaire. La mission se résumait donc à cela. Elle pouvait autant ne rien dire qu'en dire très long. Livré à sa propre conception du « nécessaire ». Des coups d'œil furtifs lancés dans la direction de Jaime, accosté de très prés par Loup, ce petit chien dont il s'était entiché au refuge animalier - épisode qui lui lançait encore de très bons souvenirs en mémoire - des signes de mains pour indiquer la trajectoire à suivre comme on communique en se passant aisément de mots sans pour autant craindre l'incompréhension. Anton avait une confiance aveugle en Jaime. Parce qu'il le connaissait trop bien pour avoir à craindre d'une trahison sourde et muette de sa part. Néanmoins, jamais en sa présence, il ne s'étendait en confessions. Ils n'avaient pas besoin de cela pour se comprendre. C'était un peu comme s'ils s'apprenaient l'un l'autre. Les patrouilles avec Jaime, c'était un peu comme une rencontre entre le feu et la glace. Les s'opposent, se résistent, cependant, s'annulent l'un avec l'autre. Le feu fait fondre la glace qui, se muant en eau, vient à bout du brasier. Jaime était le feu, pour son comportement rebelle, intrépide et hors de tout contrôle. Anton était la glace, par son tempérament imperturbable et sa contenance à toutes épreuves que rien ne vient faire flancher, qui plie mais ne se rompt pas. C'était ainsi qu'ils se voyaient. Toujours avec pertes et fracas … Inévitable.

Tournant le regard sur sa gauche, faisant signe à Jaime de progresser vers l'avant, tâtant le terrain sans un bruit, ils parcoururent quatre cent bons mètres dans un silence de mort. Arme au poing dans une concentration parfaite, le dos légèrement courbé mais le rythme cardiaque indétectable alors qu'il savait que Jaime devait sans aucun doute trépigner intérieurement, Anton leva l'alarme, se redressant pour retrouver une posture plus normale, arme au repos néanmoins fermement empoignée encore. Même le chien avait marqué sa posture au repos ... Se rapprochant de Jaime, il lui lança dans un signe de tête :

– Moi qui rêvait un jour de connaître le désert du Sahara … On est servit !
Lui dit-il un demi-sourire sur les lèvres.

Toutefois, un mélange de cendres et de poussière avait remplacé le sable fin de ses plaines orangées qu'il n'avait pu voir que sur des photographies intercalées d'ouvrages abîmés, retrouvés par miracle, dans ce qui faisait office d'archives du monde tel qu'il était jadis.


Dernière édition par Anton Karver le Sam 12 Mar - 17:19, édité 1 fois
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Jaime Basinsky

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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyVen 11 Mar - 10:29

  • Lorsque le monde s'abandonne à la haine, à la cruauté et à l'indifférence de la vie, il est difficile de ne pas en faire autant. Comment garder une once d'humanité lorsque la majeur partie des hommes encore en vie en avait oublié le principe même? Jaime se le demande assez souvent. Pour la simple et bonne raison qu'il en était venu à éliminer un nombre, à présent, incalculable sans la moindre honte, sans la moindre hésitation et sans le moindre regret. Tuer ou être tuer. Une des règles les plus fondamentales de cette Terre à présent ravager par la haine et la crainte. Si on essayait de la contourner on se retrouvait entre quatre planches et encore, se retrouver entre quatre planches seraient une belle fin en soit. Non, il y avait plus de chance de finir dans l'estomac d'un ou deux cannibales qui passaient par là ou qui n'avait pas eu d'hésitation, eux, à tuer. Certains esprits peu regardant pourraient dire avec une certaine ironie que c'était "écolo" comme procédé. Même l'homme devient recyclable ! La chair permet aux autres de vivre, principalement les hommes, et les hommes permettent de faire les dents aux chiens ou autre animal s'étant eux même recyclés comme espèce carnivore. D'ailleurs Ja' ne serait qu'à peine étonné de voir un mouton, animal blanc poilu herbivore, manger de la chair humaine....

    Mouton carnivore ou pas, ici les choses avaient un peu changé. L'eau était arrivé à bon port malgré beaucoup, beaucoup de péripéties et malgré que lui même se retrouva en position délicate face à la petite cannibale. Quoiqu'il en soit, ils avaient tous un temps de répit, tout petit certes, mais tout de même. Mais nous devons nous entendre sur le "tous" car les traqueurs et même les glandeurs de la "troupe d'élite" n'avaient, eux, pas de temps de répit. Toujours à l'affût, toujours en mission, toujours sur le qui vive... C'était ça leur métier... pendant que d'autre tricote et se plaigne que rien ne va assez vite.

    A croire qu'ils pensent que maintenant la Citée ouverte, tout redeviendra comme "avant". Avant qu'ils n'avaient pas connus mais qu'ils échangeraient tous contre la vie de leur voisin... Il ne fallait pas se leurrer. Premièrement, même dans la Citée ils existaient des psychopathes (tel que l'éleveur de chien souvenez vous) digne des cannibales ainsi que de grands égoïstes. Et en second: jamais on ne retrouvera la paix relative du passé.
    L'espoir fait vivre, peut être, mais elle fait faire des folies aussi..

    Ja fut convoqué par Leto deux jours plus tôt. Celui ci lui demanda d'aller surveiller, sécuriser et fouiller les derniers vestiges de Hollywood. Bien qu'il respectait Leto en sa qualité de chef -toujours mieux que Greatsky- il trouvait sa mission totalement stupide et presque inutile. Ce qu'il ne manqua pas de lui signaler. Après une conversation qui ne fit rien avancer, autant parler à un mur pour ainsi dire, Ja sorti du bureau, s'arrêta dehors puis fit demi tour.

    Assigne Anton avec moi.

    Leto fit la grimace, mais Jaime ne sut dire si c'était pour ce qu'il venait de dire - ce qui l'étonnerait- ou si c'était parce que Anton pouvait contre carrer ses plans? Toutefois, ce dernier n'avait pas le choix et il le savait très bien. Ja' espérait juste ne pas avoir mi Anton dans une situation bien trop dangereuse. Mais il était le seul en qui Jaime avait une confiance absolue.

    Ainsi ils étaient tous les deux, ou plutôt tous les trois avec Loup. Ce dernier trottinait à coté de Jaime sans le dépasser ni être derrière. Il voulait être en tête cela se voyait, mais Jaime le lui avait interdit pour le moment. Loup était un très bon traqueur même près de lui.. Après un moment de suspens, Anton entama la conversation.

    Moi qui rêvait un jour de connaître le désert du Sahara … On est servit

    Oui... mais je pense que celui de désert est beaucoup moins sympa à regarder...

    Il sourit de toutes ses dents et lui fit signe pour aller dans un bâtiment encore debout. Il espérait trouver un sous-sol comme celui de l'ancien. Une fois avoir vérifier qu'il n'y avait personne, il se tourna vers son ami et se lança.

    Bon je dois te dire un truc. Jusque là j'ai pas pris le temps mais je préfère on ne sait jamais... et puis tu pourras me donner ton avis. Je déraille peut être un peu...

    Ja laissa sa phrase flotter dans l'air puis continua.

    Si tu es là c'est par ma demande, j'espère que tu ne m'en veux pas de risquer ton petit cul...Ne trouve tu pas louche qu'on fut envoyé à Hollywood pour rechercher des objets et autres alors qu'il n'y a probablement plus rien ici? Les quartiers les plus intéressants sont à l'ouest d'ici. Et puis.. ce n'est pas notre job de veiller à la sécurité d'un quartier, nous c'est plutôt d'éclairer le chemin et trouver certains trucs sans que personne ne nous voit .. Nous ne sommes pas la Task. Penses tu qu'il y a quelque chose de nouveau ici ?

    Il avait bien conscience de passer pour un fou car en soit un ordre et un ordre et puis, dans le cas où il avait du nouveau par ici, ils auraient été mis au courant. Pourtant Jaime ne pouvait s'empêcher de sentir le louche pointer son nez. C'était son instinct qui s'agitait.
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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyDim 13 Mar - 20:50

Il y avait des journées, comme celle qui se présageait aujourd'hui, insignifiantes. Un jour de plus au paradis diraient certains avec ironie. Peut être n'en était-il pas le concernant. De là où il revenait, ce putain d'enclos qui lui avait tant donné l'impression de s'être retrouvé en enfer, il pouvait bien prétendre connaître le paradis en cet instant … Tout était néanmoins relatif. Anton se fichait pas mal de savoir ce que les autres pourraient en penser, il en était ainsi pour lui et c'était tout ce qui comptait. Chaque jour passé tel un homme libre était une libération pour lui. Alors oui, sous bien des conditions cela paraissait dérisoire en comparaison du monde tel qu'il était auparavant. La vie semblait plus simple dans sa complexité et sa dureté d'existence. On ne s'embarrasse désormais plus du superflu et du paraître. Et en cela, il y avait gagné … Néanmoins, cela ne substituait en rien les addictions. Inévitablement on en retrouvait d'autres. Et par le job et la position qu'ils détenaient, c'était bel et bien le danger qui animait Jaime et Anton. Comme des putains de camés. À toujours rechercher ce face à face avec la mort dans toutes les situations possibles et imaginables, parce qu'il était loin d'être un homme d'intérieur. Parce qu'il ne pouvait se réduire à la restriction et à l'impossibilité. Non, il ne nourrissait pas d'espoirs en vain. Il avait jute besoin de son espace, de son environnement suffisamment étendu et indicible pour parvenir à s'y retrouver. Un lion que l'on ne met pas en cage, réduit à l'impuissance et à la domination. Un tel sentiment s'était vu essentiel après tous ces mois d'enfermement et de privation …
Cette oppression puissante et tenace qui ne l'avait pas quitté un seul jour combattant la mort à bras-le-corps. Se sentir étouffer mais être dans l'incapacité de respirer … Plus jamais il ne voulait revivre cela. Tous ses souvenirs, toutes ses réminiscences qu'il essayait continuellement de rendre sourdes sans grand succès cependant. Faire avec ses démons quotidiennement … C'était tout ce qu'il pouvait faire.

Alors oui, un ordre reste un ordre, comme une cible est une cible, sans plus de détour, pas plus de réflexions. Toutefois, il s'interrogeait durement sur la nécessité d'une telle mission. Commençait-il à faire dans la sénescence à tel point qu'il passait à côté de l'essentiel sans s'en rendre compte ? Cette décision était-elle une preuve qu'ils avaient soupçonné une fébrilité chez lui qu'ils tenteraient de réparer en l'éloignant pendant un temps du terrain ? Si une telle raison se confirmait de la sorte, ses supérieurs allaient l'entendre … Il avait horreur de cette lâcheté maquillée et préférait bien mieux que se règlent les différends en direct. Il ne craignait pas l'affrontement mais détestait les plans en sous-main. Alors si ses présomptions se confirmaient, il n'allait pas prendre bien la chose. OK, aussi vite était-il revenu à la Citée aussitôt avait-il voulu reprendre du service, mais ce n'était pas pour autant qu'il ne pouvait assurer. Il était un homme de tête, et par définition avait amer de se faire balader.

Arrivant près des habitations, gardant ses cogitations pour lui, Ja' releva ses propos qui le fit sourire … Il n'en manquait pas une, c'était dingue … Pénétrant dans un bâtiment encore sur pied, Jaime devant lui se retourna après s'être assuré qu'ils étaient bien seul, Loup sur ses talons. Retrouvant son expression grave et insaisissable, il lui offrit toute son attention, le trouvant soudainement bien sérieux … Un masque d'incompréhension gagna le visage de Ant' alors qu'il essayait de savoir où il pouvait bien en venir, laissant sa phrase en suspens. Il ne mit pas longtemps à le lui faire savoir. Considérant les propos de son pote qui, il devait bien le reconnaître, tenait assez bien la route, il fut rassuré de savoir que c'était par l'imposition de Jaime qu'il se trouvait ici. Ça l'allégeait de biens de réflexions déplaisantes et inutiles. Lorsque le traqueur acheva son dialogue, lui demandant clairement ce qu'il en pensait, Ant se donna un temps de réflexion avant de lui répondre, approuvant ses dires d'un geste de la tête :

– Je suis navré de te dire que ton raisonnement tient la route Jaime … Il est possible qu'il s'agisse d'une désinformation afin de nous tenir éloigné … Mais de quoi ? Toute là est la question ?
Il marqua un temps d'arrêt avant de reprendre avec interrogation. À moins que ce ne soit pour qu'on soit sur le coup en premier ? [/i][b]Il fit quelques pas, suspicieux.
[/i][b]
– Je n'en sais pas plus que toi malheureusement …
Il se passa la main sur le visage. Tu te rends compte de ce que ça voudrait dire ? Si c'est vraiment le cas, c'est que ça déconne ferme plus haut… Ça pue la corruption et c'est pas bon du tout … Si à présent, on doit agir dans l'ombre ça me plait moyennement, je dois t'avouer …

Portant le regard sur le chien de Jaime qui lui n'avait pas bougé d'un poil, il releva le regard sur son maitre avant de lui dire, solidement.

– De toute façon, s'il y a réellement quelque chose à trouver ici, on le saura bien assez tôt …
Lui dit-il, sortant du bâtiment, bien qu'ébranlé par les propos du traqueur. Tout était toujours trop calme de ce côté de la ville et comme l'avait si bien dit Jaime, ils n'étaient pas là pour s'assurer de la sécurité de l'Abri mais bien pour le défendre, hors là, ils semblaient bien inutile. À moins bien sur, que les réelles finalités de leur mission ne leur aient pas été communiquées comme il aurait du en être. Et si tel était le cas, alors ils devaient s'attendre à tout.
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Jaime Basinsky

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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyMar 15 Mar - 23:08

  • La hiérarchie. Jaime n'avait jamais aimé cette dernière et encore moins ce qu'elle impliquait. Il n'appréciait guère cette impression d'être un des derniers maillons de la chaîne, celui qui ne peut pas se faire entendre, celui qui ne peut pas donner son avis, celui qui ne peut pas agir comme bon lui semble, celui qui ne sait rien. C'est surement pour cela, entre autre, qu'il avait pris les devant et qu'il avait tout fait pour arriver dans la sécurité de l'Abri partant du principe que plus il prenait du galon plus il pourrait savoir ce qu'il se trame là haut. L'histoire et sa vie l'avaient finalement mené à devenir un membre de la Task puis un traqueur, sans avoir été virer toutefois. Il avait appris à ne pas se laisser faire et la Task était trop hiérarchisée pour lui, le métier de traqueur lui permettait une grande liberté de mouvement. Ja' était maître de ses choix. Malheureusement, il avait remarqué que plus le temps passé plus cette liberté se dégradait. Les ordres arrivaient même jusqu'à lui comme, par exemple, lors de la recherche de l'eau où il fut assigné aux ordres de Greatsky. Ce qui, en plus d'être une perte de liberté assez importante, était franchement suicidaire.

    Il n'avait pas forcement la pire des places depuis qu'il était traqueur car au moins il pouvait voir de ses yeux la réalité de l'existence à l'extérieur, en dehors du vault et de l'espace protégé. Mais aujourd'hui et depuis deux jours, il se sentait revenu au point de départ tout en étant resté à sa place de traqueur. Un recul qu'il n'aimait pas. Même s'il avait le goût du risque, il n'était pas complètement fou au point de se lancer volontairement dans une situation bien trop dangereuse pour lui mais aussi pour Loup et bien sur pour Anton. Sa vie c'était une chose, celle de son ami s'en était une autre.

    Jaime laissa Anton réfléchir à ce qu'il venait d'énoncer et regarda son fidèle compagnon. Il se souvenait que certain de cette hiérarchie n'avait pas vu Loup du bon oeil même si l'agent féminin de la Task en avait un. Ils jugeaient qu'un chien c'était déjà risqué alors deux... De plus ils voyaient en Loup qu'un chiot, ce qui, en apparence, était vrai. Pourtant il avait prouvé à Jaime en quelque sortie qu'il n'était pas qu'un simple chiot voulant jouer à la balle. Il semblait être conscient de la chance qu'il avait eu de croiser Jaime ce jour là dans l'enclos mais aussi du monde dans lequel il était né lui aussi. Ni Jaime Ni lui n'avaient choisi de naître dans ce monde ci mais qu'ils l'avaient choisi ou non le résultat était le même pour tous: il fallait faire à avec. Le jeune traqueur, aussi stupide que cela puisse paraître, avait l'impression de se retrouver dans Loup. Il lui semblait, en le regardant agir ou le regardant dans les yeux, de se voir lui même avec cette même envie de montrer dont il est capable, de ce qu'il vaut. Sans oublier ce talent presque scandaleux de celui de la chasse et de la quête. Jaime était presque sur que si Loup pouvait parler il aurait fait la même remarque que lui pour cette mission..


    Je suis navré de te dire que ton raisonnement tient la route Jaime … Il est possible qu'il s'agisse d'une désinformation afin de nous tenir éloigné [… ] De toute façon, s'il y a réellement quelque chose à trouver ici, on le saura bien assez tôt …

    Anton sortit aussitôt, peut être pour se vider la tête. Ja' avait remarqué que la révélation ne le laissait pas de marbre et il soupçonnait même qu'il s'était lui même inquiété de son coté. Il sourit à cette pensée, car cela ne l'étonnerait qu'à moitié. Ils avaient beau être très différent l'un de l'autre, ils restaient de même lorsqu'ils s'agissait de leur boulot et de leur survie. Le jeune traqueur suivit son ami tout comme Loup. En arrivant à sa hauteur il lui tapa dans le dos et lui serra l'épaule la plus éloignée de lui avec un grand sourire puis passa devant lui et tourna la tête vers Anton.

    T'inquiète Ant' à nous deux quoiqu'on puisse trouver et qui on pourra s'en sortir ! On forme la meilleure équipe du vault et puis... je serai là pour couvrir tes jolies petites fesses musclées !

    Il rit et s'avança à nouveau dans la rue. Il n'y avait pas à dire, malgré tout, malgré l'horreur de ce monde, la crainte d'une attaque, d'une perte, ou d'une fin il restait quelque chose de positif: le lien. Le lien aussi décalé qu'il puisse paraître dans ce fichu monde, qui lie deux personnes. Il ne lui avait jamais dit mais Anton était probablement ce qui se rapprochait le plus d'un frère mais quelque part Ja' n'avait pas besoin de le dire. C'est cela qui le faisait sourire et rire, c'est cela qui lui donnait l'espoir que peut être.. peut être les choses finiront par s'améliorer.
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Anton Karver

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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyJeu 24 Mar - 0:18

Une situation des plus étranges, un conflit réactionnel dont ils se trouvaient être au cœur. Et plus les minutes passaient, lentes et angoissantes, lourdes aussi dans leur écoulement solennel et fatidique, et plus la vérité se précisait affreusement à son esprit. Non, ils n'avaient pas été amené ici par un pieux hasard. Non, ils n'avaient pas été envoyés avec l'intention de revenir avec toujours la même information : « RAS à Neverland ». Anton ne pouvait dire comment il pouvait affirmer cela avec tant de certitude mais il le savait. On envoie pas deux traqueurs comme eux pour faire une patrouille dans un secteur vide. Même la logique ne s'y fiait pas. Néanmoins, ce n'était pas pour autant qu'il pouvait dire ce qui les attendait ici. Or c'était de cette information là qu'ils avaient besoin en cet instant. Indisponible toutefois … Ils ne leur restaient qu'à agir au feeling, dans l'improvisation la plus totale sans qu'elle ne les désavantage pour autant. Ils étaient formés pour cela, et savaient s'adapter à toutes les situations même les plus problématiques. Qu'elle relève d'un cas de conscience … Ce n'était pas sur le terrain que l'on élaborait cela. C'était à leur instinct qu'ils devaient se fier à présent, seuls dans un monde qui ne criait de désertion et abolition. Étrange paradoxe … La solitude était cependant une bien légère notion lorsque l'on sait que le danger est partout, et très souvent là où on ne le voit pas …

S'extirpant du bâtiment, Jaime le rejoint escorté de près par Loup alors qu'il vint lui faire une tape amicale dans le dos, l'enserra de son bras autour des épaules dans un geste affectif et ressaisissant. Passant devant lui pour lui adresser ses mots, Anton releva le regard écoutant ses propos.

– C'est ça ouais !!! Alors j'ai à craindre pour mes arrières …
Lui dit-il avec vivacité, sur le ton de la plaisanterie, le frappant sur l'épaule.

Signe significatif qu'il lui manifestait qu'il n'y avait aucun problème de confiance de son côté malgré ses dires. Jaime était un peu comme son bras droit. Ils savaient se serrer les coudes quand c'était nécessaire et se couvrir l'un l'autre en cas de besoin. Il lui portait une valeur inestimable et troquerait sa vie sans la moindre hésitation si ça lui permettait de sauver la peau de son pote. Parce que malgré les efforts dont il avait redoublé, le comment il s'était battu et ce qu'il avait fait pour être encore en vie aujourd'hui, cet être avide prêt à tout pour survivre qu'il avait été, dans une balance, sa vie ne pesait pas aussi lourd que la survie de Jaime. Un fait incontestable … Ce recul dont il avait fait preuve, lui avait permis de gagner en patience et en réflexion, et sur le terrain, ce n'était que plus bénéfique. Il ne cédait plus à la panique, à l'affolement ou à l'impulsion comme auparavant. Il faisait passer sa réflexion avant ses actes bien que ce n'était pas toujours aussi facile que cela. Il ne se méprenait plus en détours et contours mais allait droit au but.

Ils progressèrent alors dans la rue qui ressemblait plus à un chantier aérien qu'on aurait bombardé par surprise qu'à la belle avenue qu'elle était jadis, lorsque du bruit en contrebas se fit entendre. Soudainement, le silence retomba entre Ant' et Ja' qui en position de défense, avancaient en mode furtif vers la zone du son. Des éclats de voix retinrent ensuite leur attention alors qu'il jetait au traqueur, de l'autre côté de la chaussée, un regard avertit. S'immobilisant, inévitablement à découvert, Anton vit signe à Jaime de se replier, se rapprochant du mur d'une bâtisse qui leur offrait ce qu'il faut d'ombre et une vue loin d'être optimale, de ce qui se tramait à quelques mètres d'eux. Anton risqua un regard sur l'endroit en question. Un bruit lourd de chaines qu'on manipulerait lui parvint aux oreilles rythmés dans un fond de conversation dont il ne pouvait à cette distance pas saisir les mots. Ils devaient se rapprocher s'il voulait avoir une chance d'agir avec efficacité. Un mauvais pressentiment prit possession d'Anton. Ce n'était en rien des individus qui squatteraient en bons locataires les lieux. Il y avait beaucoup trop de mondes pour qu'il puisse adhérer à une telle hypothèse. Risquant un coup d'œil à Jaime, il formula sur un ton des plus bas :

– Il faut que l'on se rapproche encore si on veut avoir une chance, faut que l'on soit sur de ce qui se trame ici avant de tenter quoi que ce soit …

Non, ils ne pouvaient se risquer d'agir sur une simple présomption, bien qu'il avait de très fortes présomptions en cet instant. Mais il se devait d'agir en bon traqueur qu'il est et non en référence à un passé qu'il préférait oublier. Il n'était pas seul et refusait de mettre la vie de Jaime en jeu sous prétexte d'un manque de contrôle. Il ne se le pardonnerait jamais … L'impulsivité avec pertes et fracas, ça avait faillit lui couter la vie une première fois. Il leur fallait un plan et un vrai. S'il avait vu juste et s'il s'agissait bien de cannibales en mission, alors ils avaient plutôt intérêt à être sur de leur coup.
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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyMar 29 Mar - 19:14

  • Avec tout honnêteté, je ne sais pas quoi écrire. Je ne sais par où commencer.. Dois-je parler de ce monde où la dignité humaine, la compassion, et la joie ne sont plus que le reflet amer d'un passé trop jalousé? Ou plutôt de l'état catastrophique du paysage alentour qui attestait par lui même de la perdition de cette vieille entité? Je ne sais pas, pas plus que Jaime ne le savait. Partout où il posait ses yeux il ne voyait que peine et souffrance, il pouvait facilement imaginer des hommes s'entre-tuer près du bâtiment au coté droit éclaté ou encore une enfant manger la chair d'un chien qui avait eu le malheur de ne pas réussir à survivre. Chaque mur, chaque façade, chaque grain de sable, chaque objet.. puaient le malheur des années passées et la monstruosité des individus qui y avaient vécu ou qui avait tout simplement passé son chemin..

    Jaime faisait parti des hommes qui avait vu l'horreur. Du fait de son métier actuel et passé, il avait été amené à se battre sans éprouver la moindre gène, il faisait, pour ainsi dire, de ces personnes ayant perdues un bout de leur âme. Rester innocent dans ce monde ci n'était pas offert à tous, pour ne pas dire, impossible. Pourtant, il n'en ressentait pas moins de la honte, honte de ne pas pouvoir trouver une solution et devoir continuer de faire cela sans aucune perspective d'avenir "rose". Le "monde de Mickey" pour les enfants n'existaient plus et encore moins le père noël. Ils pouvaient tous s'estimer heureux de passer chaque anniversaire au fil du temps...

    C'est ça ouais !!! Alors j'ai à craindre pour mes arrières ..

    Oh quelque petit trou ça fait son charme..

    Ja' lui fit un clin d'oeil et le suivi. Les deux amis échangèrent quelques mots, chacun de leur coté de la chaussée, jusqu'au moment où des bruits se firent entendre en contre bas. Ils se regardèrent un instant alors que le silence était retombé dans la vallée puis se rapprochèrent du bruit tout en faisant attention de rester hors de porté et de vu. La rue s'ouvrait en une sorte de faussé creusée par les attaques et le temps, il manquait, en réalité, un bout de route, si bien que les deux amis se trouvaient en hauteur par rapport aux individus en contre bas. Ces derniers pouvaient toutefois les voir et leur courir après si l'envie leur en prenait: ils leur suffisaient de grimper la côte.

    Anton fit signe à Ja' de se replier, ce qu'il fit puis traversa sans se faire voir pour rejoindre son collègue. Ant' s'était dirigé vers un coin d'ombre qui pouvait les cacher des regards curieux encore trop loin et trop bas pour les voir. Cependant, cela n'offrait pas non plus une bonne vision à nos traqueurs. Ils ne pouvaient encore voir le défilé macabre qui se dirigeait vers eux, ils ne pouvaient que l'entendre et le craindre.

    Il faut que l'on se rapproche encore si on veut avoir une chance, faut que l'on soit sur de ce qui se trame ici avant de tenter quoi que ce soit …

    C'est alors que Jaime comprit pourquoi Leto voulait l'y envoyer seul et pourquoi il ne lui avait rien dit. Il comptait sur la jugeote de Ja' pour ne rien entreprendre et ne prendre que les informations importantes. Même s'il avait un tempérament un peu chevaleresque, Ja' savait se tenir tranquille lorsque ses chances de survis étaient inférieur à -10. Il se douta également que Leto ne lui avait pas informer de la nature du convois car, premièrement, il pouvait ne pas en être sûr et deuxièmement, il savait que Ja' aurait voulu monter un plan pour sauver ces pauvres personnes. Or, à l'Abri il n'y avait plus vraiment de place... triste à dire mais juste vérité.

    Le traqueur regarda son ami, peut être un peu trop longuement, et se demanda s'il arriverait à faire la part des choses. Ja' n'avait aucun doute sur son professionnalisme mais il savait que le passé pouvait rendre fou, autant lorsqu'on le connaît que lorsqu'on le connaît pas, et il avait des doutes sur sa propre efficacité s'il aurait été à la place d'Anton. Après tout voir des personnes dans la même situation que lui même avait été ne devait pas être facile à vivre, pour ne pas dire affreusement douloureuse. Qu'importe s'il s'agissait d'inconnu ou d'ami, le résultat était le même: ils allaient tous à l'abattoir.

    Toutefois, Jaime hocha la tête. Il comprenait Anton et l'aiderait. Ainsi, il se redressa et fit signe à Anton de le suivre, il prenait les choses en main. Du moins pour les quelque pas qu'ils allaient faire. Entre eux deux, il n'y avait pas de chef juste de bon traqueur qui chacun leur tour diriger sans donner aucun ordre. Le roulement se faisait naturellement sans ambiguïté. Les deux se rapprochèrent d'un rocher ou d'un morceau de route comme vous le sentez... Ja' fouilla dans son sac et sorti un miroir puis vérifia que le soleil ne risquait pas de les trahir: un point lumineux était toujours dérangeant.

    C'était donc bien un cortège de misère et de mort prochaine. Il devait y avoir à peu près 20 "morceaux de viandes vivants" et 4 cannibales reconnaissables par leurs armes, et leur absence de chaîne aux poignets.

    Merde.. il en manque...

    A peine prononcé ces mots qu'il en trouva deux autres à l'arrière du cortège, encore invisible pour eux. Ils étaient six, ce qui lui semblait correct, avec une bonne organisation de chasse ils pouvaient facilement attraper les nomades individuellement ou par petits groupes. Il n'y avait pas à dire, ils n'étaient pas totalement dépourvus de neurones... Remarque qui lui donna presque envie de vomir. Tout en fouillant dans son sac et sortant quelques objets, il prononça ses pensées à voix haute comme il le faisait toujours avec Ant.

    Bon, on est un peu dans la merde si on veut se lancer car franchement si on se jette du haut du toit de cet immeuble on aura plus de chance d'en sortir vivant. Je vois trois problèmes majeurs; le premier est leur supériorité numérique qui se monte à 3 contre 1 et encore s'il y en a pas en retrait. Le deuxième est leurs armes, ils sont vachement bien alourdie ces salauds et le dernier, leur position n'est absolument pas favorable.

    Un calepin et un stylo puis il dessina rapidement les lieux. Expliquant en dessinant, il enchaina,

    On se trouve à droite de la route, ils passeront ici. Autour de nous, il n'y a pas beaucoup de planque et à moins que tu n'es une arme de pointe à laquelle je peux associer mon vieux viseur on ne peut se mettre dans l'un de ces deux bâtiments. Le seul qui reste c'est celui là, mais la façade a été éclaté donc niveau protection... c'est nada. On pourrait juste tirer deux ou trois coups puis se barrer vite fait pour prendre une autre position mais au risque de se faire canarder entre ce point ci et celui là, lieu qui offre une protection correcte.

    Il parlait vite et espérait être clair. Il n'y avait aucun doute en lui, il pouvait le faire ne serait ce que pour Ant. Et il devait avouer qu'il adorait ça. Ja était pour ainsi, dans son élément, l'adrénaline le prenait et les méninges carburaient. Il aimait la stratégie ce qui expliquait pourquoi il n'aimait pas Gretsky qui fonçait trop souvent tête baissé sans réfléchir. Ici bas, il fallait prendre toutes les possibilités en compte. Et ensuite avoir été cocu un bon milliard de fois...

    L'idéal serait de se mettre chacun d'un coté de la route et a un peu moins de 10 mètres d'écart afin de pouvoir dégommer les deux devant et les deux de derrière en deux coups chacun et ensuite de s'occuper des deux autres. Mais ils auront le temps de nous voir et de nous dégommer... A moins que...

    Il fouilla dans son sac mais ne trouva nullement ce qu'il cherchait, puis leva la tête et chercha le miracle sans résultat.

    Bon.. a moins que tu es également une petite grenade ou ce qui peut s'en rapprocher pour faire diversion je n'ai pas d'idée... Tu me connais assez bien pour savoir que foncer dans le tas n'est pas mon genre mais que je pourrai le faire pour les deux qui restent.. AAH lala... cette histoire c'est comme se mettre un pétard dans les fesses et attendre qu'il explose..

    Il lui rit et ajouta
    Mais le mieux serait de pouvoir faire croire qu'il y a un autre attaquant ou du moins que nous nous trouvons sur une autre position.. l'explosion aurait été parfaite. Aurais tu une idée? ou une autre vision des choses?
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Anton Karver

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The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| _
MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyLun 18 Avr - 1:26

L'électricité dans l'air était palpable. Son objectif décisif. La cible marquée … Un bref regard sur le terrain, quelques secondes de plus pour croiser celui de Jaime, et il avait compris. Une décision s'imposait. Soit il laissait passer le convoi comme on regarde un cortège funéraire – sans un mot – soit ils intervenaient au risque que cela tourne mal … Son regard se perdit dans l'immensité, rythmé par cette l'hymne à la mort que lui chantait lascivement à l'oreille ce brouhaha environnant de fer rouillé manipulé sans égard et autant de cris que l'on étouffe à coups d'ordres qui se passent aisément de schéma … Des mots par centaines, pour qui souhaite écouter, un fond de résignation, un seul chemin tracé. Fouler ce sol sans grande conviction, mais le faire quand même. On sait que l'on vit ses derniers instants, et pourtant on ne peut s'empêcher d'espérer encore et encore et encore. Vient ensuite toutes ses folles questions que l'on ne peut chasser, on fait en sorte de ne pas penser à l'actuel, on refuse d'en trembler, d'être gagner par la peur qui vous terrasse déjà. Mais on ne pense qu'à la mort, encore et toujours la mort. On a supposé vivre toute sa vie à ses côtés, et pourtant, jamais elle ne s'est montrée aussi ferme qu'à cet instant. Bordel pourquoi maintenant ? Pourquoi moi et pas un autre ? Je veux pas avoir à faire à ça moi… Je sais faire … Je ne sais plus, je ne sais rien … Aussi abrupt et indomptable qu'il était, ils l'avaient eu. Lui, Anton Karver … Avait-il toute sa vie pratiqué de la sorte pour se retrouver là, dans cette situation particulière ? Est-ce cela son destin ? Tous ses choix, toutes ses envies, toutes ses folies, ses images invraisemblables, tout cela pour ça ? Est-ce un test ? Une remise à zéro du compteur ? Non rien de tout cela, seulement le baiser glacé de la fatalité.

Se trouver saisit de la sorte par la vie … Peu aimait ça … Et pourtant, il avait du se faire à cette idée. La solitude, il l'avait voulu, il l'avait eu. On croise des visages, vus pour être oublier, mais lui n'avait oublié personne. Tous décimé les uns après les autres, et lui qui restait là, en fin de file, attendant que vienne son heure qui se faisait lente et qui le rendait fou. Sa position de traqueur lui avait-il octroyé le droit de vivre quelques minutes de plus ou au contraire lui avait-elle fait défaut dans sa résistance ? Tous ces autres dont il ne connaissait que le visage et qui hantaient continuellement son esprit, ressurgissant dans ses cauchemars ambulatoires qu'il tentait de surmonter … sans franc succès. Ce lourd traumatisme qui pesait encore énormément et qui n'était pas près de s'alléger.
À cet instant-ci, il aurait tant désiré que deux traqueurs interviennent. Mais il savait comment tout s'orchestrait. Il connaissait les risques et les missions suicide n'étaient pas de rigueur pour la survie d'un petit nombre en comparaison d'une population toute entière. Alors c'était dans l'âme d'un sacrifié qu'il avait avancé suivant le convoi.

Sa respiration s'accélérant, il tenta de calmer le jeu, détourna le regard, inspirant et expirant profondément, faisant son possible pour retrouver sa contenance de toujours. L'hypothèse de l'inaction lui revint tel un coup de pied dans les joyeuses, mais si rien ne pourrait se tenter il devrait s'en accommoder, hors de question qu'ils reviennent de la mission en sous effectif. Le passée reste au passé … Il entonna cet air plusieurs fois dans sa tête afin de s'en convaincre et de se focaliser sur l'essentiel. Jaime se redressa, Anton l'imita aussitôt. Il lui passa le relais, c'était à celui dont la cogitation serait la plus rapide de prendre la tête, pas plus de grande négociation… Entre eux, ils n'avaient pas besoin de cela, chose qui avait toujours eu pour don de l'agacer de toute façon, l'établissement d'une hiérarchie. Jaime et lui s'en sortait très bien sans cela. Il le suivit alors. Se rapprochant d'une portion de route, son collègue sortit un petit miroir de son sac puis s'assurant qu'il le ne trahira pas, fit un réel état des lieux. Jaime prit la parole, le tenant au parfum de la situation qui ne s'annonçait pas très bonne. Anton saisit chaque de ses paroles avec attention évaluant le merdier dans lequel ils se fourraient. Lui exposant les faits, ça ne lui donnait pas un panel énorme de possibilités de manœuvre si à tout jamais c'était faisable. Les problèmes auxquels ils se confortaient étaient de taille. Un affront direct tournerait mal ça ne faisait aucun doute. Et il était sans appel qu'ils se lancent de la sorte sans plan d'attaque. Farfouillant dans son sac, Jaime en sortit un calepin et un stylo pour lui coucher le comment il voyait la chose et la stratégie qu'il envisageait, commentant oralement le fil conducteur de ses pensées.

Examinant sa stratégie et la situation critique, ça allait s'en dire, il approuva de la tête les chances minimes qui s'offraient à eux. Niveau couverture, ça s'annonçait serré. Ja' continua lui exposant son plan. Pour la diversion, ils l'avaient dans le cul … Il se passa la main sur le crâne avant de lui répondre.

– C'est un bon plan … C'est pour le reste qu'on va l'avoir dans le cul … À moins que je parvienne à prendre les deux du fond à revers avant qu'ils aient rejoint le reste du groupe à la surface de la cuvette, ça déboussolera les deux restants et en leur arrivant toi par devant si tu parviens à te rapprocher suffisamment sans te faire canarder, moi par derrière, ils auront pas le temps de voir venir et accessoirement je pourrais t'éviter la pluie de plomb … Qu'est-ce que tu en dit ?
Posant la main fermement sur son épaule, il lui dit, sur un ton franc et lucide : Et si tu me dis que c'est du suicide de le tenter, je comprendrai …

Malgré le fait qu'une telle décision lui vaudrait de le ruminer pendant quelques temps, il restait lucide et perspicace. Le but n'était en rien de revenir blessé ou en morceaux si ce n'est en sous effectif. Ils étaient trois sur le coup. Et jamais il ne prendrait de décision qui pourrait nuire à la vie de Jaime ou de Loup. C'était un tandem qu'on ne sépare pas, qu'on ne sacrifie pas. Encore moins dans l'inconnu dans lequel ils se trouvent. C'était soit tout ensemble, soit nada. Et foncer seul dans la masse était un peu comme hurler qu'on l'achève. Il n'y avait pas vraiment d'héroïsme à cela, et si alors il y en avait un c'était bien caché sous la couche d'égoïsme, à tel point qu'il ne la percevait pas. Parce qu'un tel acte ne provoquera pas de diversion inattendue, ne sauvera pas la vie de ses condamnés pour autant, et pour prime, risque d'intensifier le brasier plutôt que de l'étouffer. Non, il n'y avait rien de plus stupide. Et bien qu'il aurait tant approuvé ce genre de conduite quand c'était lui qui s'était retrouvé du mauvais côté de la balle, à présent il en connaissait les conséquences, bien que ce n'était pas pour autant que c'était chose admissible. Jaime et lui partageaient la même éthique, les mêmes références et c'était toujours ce qui leur permettaient de s'entendre aussi bien, et d'être en total accord d'esprit. Tous deux traqueurs, c'était cependant de Jaime qu'il se sentait le plus proche, la méfiance avec lui n'était pas monnaie courante. Il ne démontrait plus un seul soupçon à son égard. Pas besoin … Ils se connaissaient trop bien pour cela.
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Jaime Basinsky

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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyDim 1 Mai - 19:35

  • Et si tu me dis que c'est du suicide de le tenter, je comprendrai …

    Le regard dans le vague, Jaime ne repondit pas tout de suite. Il se contenta de tourner la tête vers les individus, ils seraient là bientôt. Peut être même trop tôt. Loup passa son museau sous le coude de Jaime puis lui lecha le visage, lui signalant sa présence et que lui, il était près. Le traqueur releva son regard sur Anton et hoccha la tête. Il le ferait. Loup, lui avait donné une idée, et peut être s'en sortirait il tous en un seul morceau..?

    Il existe un moment où il faut aller devant ses pensées et se decider à agir. Ja' connaissait bien Ant', même s'il decidait d'abandonner et qu'Ant' lui en veuill eun temps ce dernier finira par le lui excuser. Il le savait. Il pouvait donc très bien se retirer sans craindre pour son amitié mais la perspective de l'avenir de ces personnes qu'ils ne connaissaient en aucun cas, lui brulait le coeur et les pensées. Ses muscles se crispaient et ses poils s'herissaient. Sa decision était prise et il priait pour qu'aucun d'eux ne finissent pas étalé ici même. Ja' savait qu'Ant ne voudrait pas le laisser pourir ici dans le cas où il y aurait un gros problème mais que ce dernier ne pourrait que le laisser.. Et franchement, ce n'était pas cettte fin qu'il esperait.

    Ant' on va faire comme ça..Passes par ce batiment, contourne le ou autre mais c'est juste pour que tu puisses te placer derrière le cortège sans être vu et pour que tu puisses les canarder. Je vais escalader la fascade de la maison éclatée et me placer dans cet angle que tu vois. Je devrais avoir une vue degagée et une couverture provisoire.. enfin.. Ils ne me verront pas tant que j'aurai pas tiré. Une fois tiré je deviendrais un steak sur pate avec un fusil à portée.. Je compte sur toi pour tirer sur les deux de derrière ce qui divisera l'attention des deux restants. On pourra probablement plus avancer donc je vais faire aboyer Loup que je posterai ici, ce sera notre diversion pour les degommer ... Avec beaucoup de chance, ça devrait le faire.. Sinon et bien.. on improvisera pour les deux derniers..
    Jaime sourit à son ami. Il fallait bien agir et ils n'avaient plus beaucoup de temps pour se préaperer. Il leva sa main en face de lui et attendit de recevoir celle d'Ant dans la sienne qu'il serra en faisant une accolade. Ja lui tapa sur l'épaule, lui dit merde et passa de l'autre coté de la route. Il n'y avait plus le temps aux bavardages, c'était maintenant ou jamais. Si seulement il y avait un autre traqueur... mais ce n'était pas le cas.. alors ils verront bien ..

    Loup accompagna Jaime jusqu'au batiment sans facade. Ja se demanda quel avait été la force de destruction des bombes qui avait éclaté ce batiment ne laissant plus un morceau de la facade de devant.. Loup, quant à lui, regarde Jaime sans comprendre. Ce dernier enlaça son chien puis lui montra une voiture, signifiant qu'il devait y aller. Alors que Loup s'y diriger, Jaime fit de son mieux pour grimper au premier étage et s'allongea le plus près du bord qu'il le pouvait dans ce qui devait ressembler à un salon. Ja tourna la tête vers lui qui le fixait de loin, il se demanda si son fidèle compagnon le voyait de la bas même si ce n'était qu'à 7 mêtre environ... Il lui fit signe de la main de s'allonger sans faire de bruit ce qu'il fit evidement.

    Il chercha des yeux Ant sans le voir, il devait être dans le batiment ou sacrement bien caché dans la rue d'en face. Le traqueur fit passer son benelli-M3 devant lui, sorti de son sac son vieux viseur et et ses munitions qu'il disposa sur le sol de façon à pouvoir recharger rapidement. Il prit ses deux mm et verifia les chargeurs puis les rangea, il fit de même avec son airsoft qu'il laissait toujours accroché à son sac. Cette fois ci, il noua l'arme à un bout de son sac de sorte à pouvoir l'utiliser en cas de necessité sans avoir à le décrocher. En fait, on pourrait dire qu'il se préparait à la guerre, tout ça pour 6 salauds de canibales... si ce n'était pas à vomir ça...

    Bougez vous !

    La respiration de Jaime s'accelera d'un cran et se risqua à regarder les arrivants. Pour le moment il était protegé par l'angle de l'immeuble, une fois que le cortège depasserait de 2 mètres la voiture de Loup, il devenait une proie facile. Il se devait donc de dégommer les deux de devant entre ce laps de temps et de descendre de son perchoir tout aussi rapidement. Loup commença à remuer, ce que Ja remarqua du coin de l'oeil, il lui fit donc signe de se calmer. Le traqueur sourit en voyant Loup s'allonger sans bouger regardant le cortege passer sans broncher. Sans rien lui avoir appris, Loup était capable de comprendre les moindres gestes et intention de Jaime.. c'était d'une facilité déconcertant.. Loup et Jaime étaient fait pour bosser ensemble et donc, de se rencontrer.

    Jaime s'installa avec son fusil devant lui, un coup d'oeil dans son viseur lui apprit qu'il était tant de les attendre ces fumiers. Il se cala et approcha son visage le plus près de son fusil tout en anticipant le recul de l'arme. Il n'était pas bien venu un cocar ici. Le doigt sur la gachete il attendit de voir le premier homme. Sa respiration s'accelera ainsi que les battements de son coeur, il ferma les yeux un instant, fit le vide puis les rouvrit près à engager le combat dans l'espoir qu'Ant était prèt. De toute façon, Ant le savait aussi bien que lui, c'était maintenant ou jamais s'il n'était pas près, tout courrait au desastre ou du moins à de serieuse complication..

    Bang

    Tout se passa très vite et en même temps; tout le monde s'accroupit, Jaime aboya tout en rechargeant. Il entendit un coup de feu et Loup aboyer. Il n'avait qu'une fraction de seconde pour recharger, viser et tirer sur le deuxième. Il essuya des salves de tirs mais reussit quand même à toucher le deuxième qui s'écroula, encore en vie. Jaime rechargea et tira à nouveau. Si ses tirs n'étaient pasassez précis c'est qu'il était presque à la limite de la portée de l'arme. C'était un risque qu'il avait accepté. Heureusement le premier n'avait pas pu éviter la balle, en plein dans le front. C'est le genre de blessure auquel on ne survit pas. L'autre parcontre, se l'est prise dans la jambe, manqua surement de peu la aorte mais la deuxième balle le toucha en plein coeur. Le cortège avait toutefois continué à avancer. Les deux autres tireurs pouvaient voir Jaime en se penchant à peine, l'un visait Jaime tout en regardant sur le coté. L'aboiement de Loup avait porté ses fruits. Premièrement il avait perturbé le deuxième homme et deuxièmement il avait émi le doute aux deux autres: combien étaient les assaillants?

    Jaime sourit et rempa vers le font de la salle le plus rapidement possible en esperant ne pas se prendre une balle dans les fesses. Il finitpar se redresser et à sauter du batiment, vers l'arreière alors que le troisième homme lui envoyait une rafale. Les taqueurs se retrouvaient en pleine guerre, petite, certes, mais quand même. Personne n'apprecie se faire tirer dessus... Un son peu charmant sorti de la gorge de Jaime, il regarda sa jambe et remarqua une entaille assez imposante sur son mollet droit.

    Manquait plus que ça..

    Les tirs se faisaient toujours entendre. Il y en avait un qu is'exitait sur sa gachette, ce qui était un bo point pour eux; le nombre de balle n'est pas indefini. Chance pour eux. Jaime chargea son fusil, passa la sangle autour de lui et avanca à pas de loup non sans ressentir un leger picotement el long de la jambe et trouva Loup grogner contre l'homme qui n'était plus visible.

    WOUAFF

    Jaime se retourna juste à temps. Un homme sauta au travers de la "fenetre" et lui tomba dessus de tout son poids. Le traqueur grimaça et envoya un crochet du droit à l'homme (n3).
    N3 repondit très rapidement par un enchainement judicieux de coup de pied et de points, Jaime ne put qu'encaisser. Loup lui agrippa la jambe, cris de douleur, qui pu dégager Ja' de cette situation. N3 se retourna et d'un coup de pied envoya valdaguer Loup ce qui ne plu pas à Jaime. Ce dernier sauta sur N3 et enchaina à son tour plusieurs coups. A partir de là ils se rendirent coup pour coup. C'était à celui qui tiendrait le plus longtemps. Une prise du poignet suivi du cou, Ja repprit le dessus et pu maintenir N3 sous son emprise. Il l'étrangla de son bras. N3 tenta un dernier mouvement et planta un couteau dans le mollet de Jaime qui lacha prise mais pris son fusil au moment où il toucha le sol pour lui trouer le dos.

    Le traqueur grimaçait et regardait sa plaie, le couteau n'avait rien touché de vital à première vu et le coup ne l'immobilisait pas. Ja' pouvait se relever mais ne pouvait plus courir le 100 mètres.. enfin il pouvait à peine marcher sans grimacer. Il sourit néanmoins en voyant l'homme a terre. Ce c** se débrouillait très bien au combat, c'était rare pour Jaime de se faire avoir aussi facilement. Il n'en était pas fière.

    Il dechira un bout de son tee shirt et l'enroula autour de son mollet puis s'approcha de Loup, il avait le souffle court mais il allait bien a priori. Ja' sourit de nouveau et se rendit compte qu'il y avait un lourd silence, même les prisonniers ne disaient mots. L'inquiétude le gagna soudain et se demanda si Ant' allait bien. Qui sait si n4 n'était pas encore plus corriace que N3 ou encore si Ant en avait pas loupé un des le debut ou si, pire, Jaime avait mal compté et qu'il y avait davantage de monde.

    Il posa sa main sur le museau de Loup l'intimant de rester là puis attrapa son airsoft et avança vers une aire dépourvue de cachette. Les autres ne bougeaient pas, attendant les evenements à venir. Etaient ils encore prisonnier d'un autre clan? Après tout ils ne pouvaient savoir qui étaient leurs sauveurs du moment. Si bien sur, ils avaient reussi leur coup...

    Mon pote.. t'es où?

    Il avait un mauvais pressentiment..
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Anton Karver

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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyVen 27 Mai - 2:06

Il n'y avait plus à penser, plus à discuter. Le plan était clair. La décision était prise. Ils devaient laisser là, la réflexion. Le long silence de Jaime lui fit savoir ô combien la décision n'était pas facile à prendre. C'était mettre en balance leurs trois vies contre celles de tout un groupement sans même avoir la certitude qu'ils parviendront au résultat qu'ils espéraient grandement atteindre. Mais lorsque son pote releva le regard sur lui; Anton avait parfaitement saisit. Ils se lanceraient. Son léger haussement de tête après la confirmation de Loup pour porter la guerre contre les cannibales, et cela avec seulement 3 contre 6. L'effectif se faisait plus que serré et on ne peut plus restreint. Ça allait être chaud … Il n'y avait pas dire, mais il avait l'avantage du terrain. Choisir le lieu, en disposer à son avantage pouvait peser lourd. N'étant pas attendu, il avait aussi de leur côté l'effet de surprise qui se dissipera vite. Même s'ils ne peuvent savoir à l'avance quand un affront surviendra, Anton sait mieux que personne comment les cannibales sont entrainés à ce genre d'attaques. Et il sait bien aussi que très peu sont menées … Le résultat parlant toujours de lui-même. Lourd en pertes humaines, mais jamais du côté qu'on le désirerait. Mais il avait foi en leur plan. S'ils se coordonnaient, ils pouvaient réussir. Jamais ils n'auraient monté de plan à aveuglette. Ils n'étaient pas des têtes brûlés. Le mutisme avait pris possession d'Anton, toujours dans de telles conditions. L'échange non-verbal qu'ils se livraient leur été largement suffisant. Il écouta avec attention chacune des instructions que Jaime lui présenta, reportant son attention sur le réel pour se représenter la scène avec le plus de réalisme possible. Pas droit à l'erreur, elle pourrait leur être fatale. Approuvant chacune de ses paroles d'un signe significatif de la tête, il vint frapper la main de Jaime, symbolisme de courage et d'unicité, et fit une rapide tape sur la tête de Loup, lui intimant de prendre soin de son maitre. Puis Ja', escorté de son chien, se mit en route pour rejoindre l'autre côté. Les cartes étaient jetées. Il n'y avait plus à cogiter, plus rien à ajouter. Agir, tout était ce qu'ils devaient faire.

Plus le temps de se retourner. Il rejoint au plus vite et dans la plus grande discrétion et le silence le plus profond, la zone en contrebas. Se frayer un chemin à travers les décombres, surveiller le cortège funéraire qui avance sans grande conviction, le cœur lourd, le regard vide et bas. Ne pas se laisser envahir par les réminiscences. Tout une épreuve pour Anton. Ne pas regarder ces gens, ne pas saisir leur visage et l'expression brutale et résignée qui marque leurs traits. Refuser l'immersion. Il devait faire honneur au traqueur qu'il était. C'était maintenant ou jamais de toute façon, ils l'avaient tout deux bien compris. Apercevant enfin la fin de la file et bientôt les deux cannibales qui fermaient la marche, il fut temps. Repérant une planque suffisamment isolante pour lui éviter une malheureuse contre attaque féroce, il vint s'accroupir dos au mur, dont la surface criblée de trous lui offrait ce qu'il faut de vue et de protection pour accomplir sa manœuvre. Il ne pouvait être remarqué sans trop de repérage mais pouvoir voir suffisamment. Posant son paquetage au sol, il ramena son vieil HK 416 par dessus son épaule – son bosch qu'il l'appelait dont lui seul pouvait en connaître la signification – et y ajusta son viseur. Glissant la pointe du canon de son fusil dans un des renforcements explosés de la façade, un œil ouvert, l'autre fermé, il suivit à travers la cible l'escorte sortir de la cuvette, entamant le contrehaut, toujours aussi bien encadrée. Verrouillant la tête du premier homme se tenant le plus à droite, à quelques mètres derrière les prisonniers, il ne leur suffirait que de quelques secondes pour qu'ils atteignent le sommet. Le temps semble s'accélérer, ou alors se suspend-il … Il ne pourrait le dire, tout ce qu'il sait est que tout s'est passé si vite qu'il n'a eut le temps de réfléchir son action. Les captifs quittant son champ de vision, il ne laissa pas le temps aux deux derniers d'en entamer la remontée. Son doigt pressa fermement la détente, l'impulsion du coup qui retentit, la détonation qui insuffle à son fusil d'assaut un sursaut de recul, et la balle qui vint se loger en pleine tête de la cible, le faisant aussitôt sombrer au sol. L'autre surprit mais vif, vint se coucher au sol, et envoya sa ravale en direction de la source du coup de feu. Le temps de recharger, Ant' ne savait combien de temps tiendrait la façade. Roulant au sol, il se dégagea de quelques mètres s'arrêtant à quelques centimètres, au sortir de la pénombre que lui offrait sa planque de fortune. La pluie de plomb qui s'abattait sur le mur et qui le traversait de part en part lui fit savoir que l'homme n'avait pas bougé de sa position. Ne recherchant pas le tir de précision, il visa et tira. Sa cible se stoppa net, il y eut comme un bruit sourd. Haletant et transpirant, Anton se releva alors et avança, furtif et sur ses gardes, vers l'homme au sol, à présent sur le dos. Arrivant à sa hauteur, il fut gagné par une appréhension … Et s'il le connaissait ? Le surplombant dangereusement, il croisa son regard agonisant et si inférieur, sa main portée à sa jugulaire, il semblait résigné. Il sait surement ce que signifie d'être touché au cou. Ses traits, l'expression de son visage … L'amas de souvenirs qui l'inonde … L'homme ne détache pas son regard du sien, un léger rictus de déjà-vu imprimé sur la face, il sait qu'il l'a reconnu … Il se met alors à baragouiner des mots que Anton ne saisit pas, qu'il ne veut pas saisir, ses lèvres s'agitant frénétiquement comme pour en formuler une dernière volonté. Mais à qui ? Ant' ne s'accroupit pas pour autant. L'homme vint alors tendre son bras vers lui, comme s'il voulait saisir sa cheville, Ant', parant sa manœuvre, recule de seulement quelques centimètres son pied, il sait qu'il n'aura pas la force de plus … L'aversion la plus brute anime chacune des réactions du traqueur, tout comme lorsqu'il repose le regard sur lui, assistant, satisfait, à la mort de cet enflure, dont le corps agité subitement de spasmes, rend son dernier souffle. Rapide.

Alors qu'il reprenait corps avec la réalité, ne sachant combien de temps s'était écoulé et qu'il s'apprêtait à rejoindre Jaime de l'autre côté, il surprit du bruit dans les décombres à 7h. Il ne prit pas le temps de cogiter, son arme en joue orienté dans la zone du danger. Il y avait un troisième homme … Ça, il ne l'avait pas franchement prévu. Armé, prêt à tirer, et ce qu'il faut de nervosité, il vit une ombre se profiler à l'horizon, mais incertaine à son viseur, elle se dissimulait dans l'ombre, lui masquant tout champ de vision. C'est lorsqu'il le vit entamer une détalée spectaculaire, qu'il comprit enfin. Une silhouette filiforme, petite et discrète. Il avait le profil de l'emploi celui-là !
Non, Anton ne pouvait lui laissait l'opportunité de donner l'alerte. Il ne pouvait lui laisser le temps d'atteindre le sommet de la colline et de sonner la corne de brume qui ferait rappliquer les renforts en surnombre et bien plus outillés. Non, il ne pouvait laisser cela se produire. Et si, en plus, il avait pour but de l'attirer à découvert pour lui faire la peau, il s'en passerait.
Ant' entama un sprint le long de l'allée afin de le prendre en chasse. S'engouffrant dans la résidence en ruine qu'il le vit emprunter, il gagnait du terrain sur son adversaire qui lui en perdait, le voyant jeter des coups d'œil intempestifs derrière son épaule alors qu'un linge masquait son visage. L'ennemi avait néanmoins, une certaine aisance à se mouvoir dans le décor qui l'impressionna. Ça lui sera cependant insuffisant. Larguant son paquetage au sol et son fusil d'assaut, trop lourd et incommodant, Anton se rua sur lui, le plancher craqua sous leur poids les entrainant tous deux au sous-sol dans un nuage de cendres et de poussière. Roulant par terre, ils enchainèrent crochets et coups pour tenter d'inverser l'un l'autre la tendance qui les dominait. Son adversaire se battait avec hargne et vigueur, frôlant le fanatique, à chaque fois qu'il s'abattait sur Anton. Un coup reçut en pleine face vint déstabiliser le traqueur, l'obligeant à séjourner au sol. Son assaillant profitant de cette ouverture, sortit avec rapidité et entrainement un couteau qu'il brandit au dessus de sa tête, bien décidé à le saigner. Ant' réussit à faire dévier le coup qui parvint toutefois à lui entamer légèrement le flanc droit. Perturbant son équilibre, Anton s'abattit avec violence sur l'autre, son ennemi ne put résister, inévitablement dépassé. Dans un geste sec et ferme, il vint retirer le linge qui lui cachait le visage, désirant savoir qui avait tenté de lui ôter la vie, et pouvoir le regarder en face quand il lui ôtera la sienne. Découvrant son visage, Anton fut frappé par la réalité sous sa forme la plus abjecte et la plus atroce. Un gamin se trouvait là, sous ses yeux, hagard et teigneux, la haine déformait ses traits alors qu'il le dévisageait sans baisser les yeux. Il devait avoir quoi, pas plus de seize années … Il relâcha inévitablement la prise qu'il avait sur son bras et sur son cou que ses doigts avaient marqué. Ce fut l'action de trop, prévisible. Le môme, agile et consciencieux, vint lui planter son couteau dans le dos. Anton poussa un hurlement de douleur qui le fit tomber sur le côté. Il allait le finir, ça ne faisait aucun doute … Sa vision trouble, son palpitant qui frappait à tout rompre dans sa poitrine, il extirpa la lame avant que le jeune assaillant ne lui balance son pied dans l'estomac. Lui saisissant dans le même laps de temps la cheville, il la vrilla le faisant tomber lourdement au sol. Faisant à nouveau des pieds et des mains, Anton lui saisit un bras qui plaqua entre ses deux omoplates, le contraignant à l'immobilité. Le contenant du mieux possible contre lui, alors qu'il n'arrêtait pas de s'agiter, loin de s'avouer vaincu, l'adolescent poussa un hurlement strident et aiguë à vous en briser les tympans. Il comprit vite ce qu'il tentait de faire … Mais pourquoi avait-il fait cela … Dans un mouvement sec, il porta ses mains de chaque côté de sa tête et lui tordit le cou. Un craquement net résonna alors … C'était terminé …
Relâchant presque aussitôt sa prise sur lui, se dégageant par la même occasion, seul les essoufflements de sa respiration saccadée et douloureuse et la toux nerveuse qui s'était emparé de lui, rythmaient le fond macabre de cette scène d'épouvante. Ant' resta là, glacé d'effroi, accroupit devant le cadavre de ce gosse. Pourquoi avait-il crié ? Pourquoi employaient-ils des mômes pour un tel job ? Qui était ce jeune ? Qu'avait-il donc fait …

La douleur alourdissait son âme déjà bien pesante, le faisant lentement décrocher … Il devait se reprendre … Il ne pouvait rester là, il ne devait pas rester là. Sa première pensée alla à Jaime … Jaime, où était-il ? Allait-il bien ? Il fallait qu'il bouge … Il ne pouvait demeurer ici … C'est dans une nauséeuse action qu'il se mit alors debout, titubant légèrement, pour regagner la surface, se détournant définitivement … Le seul fait de faire un pas en avant l'élança dans tout le corps. Il se devait d'y parvenir. Il ne pouvait laisser Jaime … Escaladant fébrilement la façade, il parvint à remonter tant bien que mal, se servant le moins possible de son bras gauche qui le ravageait de tremblements. Sa vue se fit sélective, il avait bien du mal à distinguer les contours autour de lui, quant à son ouïe, elle était condamnée. Il n'entendait qu'un long vrombissement tel un râle âpre et rugueux à son oreille. Il devait continuer … Écarquillant les yeux dans l'espoir que cela améliore sa vision, il retrouva son sac et son fusil qu'il avait abandonné en cours de route. Se baissant pour attraper la sangle de son bagage, il tomba à la renverse, tel un vieil ivrogne qui n'en finirait plus de cuver. Pitoyable … Prenant appui contre un mur, il resta assis quelques minutes afin de rassembler ses forces.

L'appel que Jaime lui avait lancé demeura sans réponse, il ne l'avait même pas entendu …
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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyMer 6 Juil - 12:23

Anton!?

Il criait pour la 3e fois prenant le risque de se faire reperer dans le cas où un autre homme serait toujours en vie. L'inquiétude le gagnait. Et s'il lui était arrivé quelque chose? Il est clair qu'il ne se le pardonnerait jamais. Après tout c'était lui qui avait donné son aval et avait imaginé ce plan. Ce n'était pas Anton qui n'avait que suivi ses "instructions". Ils étaient égaux en "grade" pour la simple et bonne raison que chez les traqueurs il n'y en avait pas vraiment. Du moins si on oublie les Corino, et encore, Jaime savait très bien que même s'il était d'un "rang inferieur" à Leto il pouvait très bien en faire qu'à sa tête si l'envie lui en prenait. Leto ne lui en voudrait pas réellement au contraire, selon les situations les désaccords dans l'équipe pouvaient etre très bénéfiques. Enfin bref, là n'était pas la question.

Jaime, arme à la main, légèrement baissé, l'oeil près de son arme, essayait d'avancer vite tout en se protégeant. Il contourna le convoi qui restait silencieux, bien trop à son gout et se dirigea vers là où Anton aurait du se trouver au début de l'attaque. Tout en s'approchant, il distingua deux pieds étendus. Son coeur s'accelera, pendant une fraction de seconde, il baissa son arme et sa garde donnant une impulsion avec ses jambes afin d'accourir vers ce corps qu'il esperait ne pas reconnaitre. Mais ce fut la reaction "qui tue". A 9h, dans le cortège, un homme se redressa, un seul. Un cri se fit entendre puis des pleures. Jaime senti le mouvement et se jeta en avant retombant lourdement sur son flanc droit arme en joue. Il s'appreta à tirer mais ce rendit compte que c'était trop dangeureux pour les otages. Il arreta donc son geste et se releva le plus rapidement possible avec sa jambe blessée. L'homme, fini de rester surpris, lança une salve de plombs sur Jaime qui en réchappa une fois de plus de justesse.

Le traqueur se cacha derrière une voiture enfin.. un morceau de taule. Et essuya plusieurs salves sans répondre. Il lui était impossible de tirer dans ces conditions sans risquer de se faire tuer ou de tuer l'un des "otages". Il se crispa. Il n'avait pas le temps pour ça. Qui sait? Anton était peut etre en train de se vider de son sang. Jaime regarda à droite puis à gauche. Rien. Il n'y avait rien et l'image de ces 2 pieds lui revinrent. Il secoua la tête respira à fond, il devait faire un choix. Il le prit.

Il se redressa au moment où l'homme avait arreté de tirer visa et tira. L'homme eu le temps de se baisser mais Jaime tira de nouveau alors le cannibale attrapa l'une des personnes devant lui et la souleva. Sous un cris déchirant, Jaime acheva cette personne. Il arreta alors de tirer et resta là sans bouger laissant tout le temps à l'autre homme de recharger son arme et à le viser. Mais à ce moment là, là où Jaime contempla sa propre futur mort en regardant le canon de l'arme pointée droit sur lui, un homme se jeta sur le cannibale essayant de lui arracher l'arme.

Jaime, le choc passait, se secoua. Il savait que l'homme ne faisait pas le poids tout maigre, sans muscle.. Alors il fit la seule chose qu'il y avait affaire, il prit son benelli avec le viseur. Visa et pria pour tirer au bon moment.
Le coup parti, l'un d'eux tomba et Jaime fit de même. Il resta là quelque instant à contempler le spectacle qui s'offrait à lui. Noir, déroutant, monstrueux et il prit conscience de ce qu'il venait de faire.

Je suis désolé..

Certains pleures se firent entendre et Jaime baissa davantage la tête. Loup arriva et passa son museau sous son menton puis lui lecha le visage et aboya. Plusieurs fois. Jusqu'à ce que Jaime sorte de sa torpeur.

Anton.. ANTON !!

Le traqueur se releva et regarda autour de lui cherchant son ami. Il accourut du mieux qu'il put vers le cadavre et tomba à terre en voyant que ce n'était pas lui. Il souffla de soulagement mais se demanda où est ce qu'il était passé? N'avait -il pas été capturer? Encore une fois? Non. C'était impossible. Loup parti en courant vers le contre bas. Jaime le suivit et finit par trouver son ami adossé à un mur, inconscient.

Anton ! Anton ! Bordel mais reveille toi ! C'est pas l'heure de dormir !


Tout en le secouant sans délicatesse il attrapa le reste de son t-shirt et l'enroula autour de la plaie du blessé et le serra violement. Ceci n'eut pas l'air de plaire à Anton mais ce n'éait pas bien grave. Jaime devait trouver un moyen de le transporter. Il ne pouvait pas le porter car sa jambe avait du mal à le soutenir lui même.

Je reviens, bouge pas.. voila de l'eau.

Loup, pour la première fois depuis... depuis le commencement de leur relation, ne suivit pas Jaime et resta au coté d'Anton, se recroquevillant près de lui et posant sa tête sur la cuisse pouvant ainsi lui lecher la main. Son maitre sourit et retourna rapidement au cortège qui s'était un peu avancé.

OH ! Vous allez où?! Arretez vous ! On ne vous veut aucun mal ! Croyez moi !

Sa voix se perdit dans les cris de peur, d'étonnement et même de soulagement. Ils ne semblaient pas tous près à le croire. Avez prudence il s'approcha du cortège et vit que l'homme qui lui avait sauvé la vie tenait dans ses bras une femme. Jaime resta là à le regarder dans les yeux et s'excusa.

Je.. je ne voulais pas ça.. Laissez moi la prendre je vais la poser à coter et essayer de trouver les clefs pour vous sortir de là. Je ne suis pas là pour vous prendre en nourriture. On est intervenu pour vous sauver.. on ne voulait pas de mort sauf... pour vos bourreaux..

L'homme hesita puis accepta de lui tendre la femme que Jaime allongea et disposa au sol convenablement et dignement. Il lui ferma les yeux et entreprit de trouver les clefs des fer sur les cannibales. Lorsqu'il l'a trouva, il libera les personnes qui avaient l'air les moins dangereuses mais quelque peu robuste.

J'ai besoin de votre aide, mon ami a été blessé en voulant arreter l'un de vos tortiaunaires... il est plus bas. J'aimerai que vous le hissiez sur cette taule et le ramener ici.

Jaime parti avec eux et retrouva Anton plus ou moins conscient avec loup près de lui. Les hommes firent ce que Jaime leur avait demandé et ils retrouvèrent le cortège. Il fallait aller vite. Jaime craignait que l'état de son ami et son propre état ne s'aggrave et que des sentinelles viennent jusqu'ici. A l'aide des hommes détachés il cacha les corps pendant que l'un d'eux s'occupait d'Anton sous le regard protecteur et menaçant de Loup. Une fois cela fait, il expliqua à tout le monde ce qu'il comptait faire d'eux: leur trouver un refuge protégé par la Cité afin qu'ils puissent survivre mais ils ne pourraient pas intégrer la Citée car il n'y avait plus de place. Ainsi ils se mirent tous en route, attaché ou non vers la destination que Jaime avait choisi. Il discuta avec certain d'entre eux et comprit qu'ils n'étaient pas tous des cannibales. Le traqueur se promit alors de leur trouver un autre moyen de subsitence et ce même si les dirigeants de la Citée lui tappent sur les doigts.

D'un oeil inquiet il regardait Anton et esperait qu'il reprendrait bien vite des forces..


[ Voila qui est fait, on peut finir le rp avec ta rp si tu veux et en ouvrir un avec AIDEN histoire qu'il nous soigne et meme que Chiara pourrait venir en apprenant ce qu'on avait fait ^^ Je pense que la créatin d'un nouveau clan pourrait fair eun truc sympa aveles intrique =) Et parcontre j'ai un peu dit qu'Anton etait dans les choux mais je peux modifier si tu veux. J'ai laissé entendre qu'il était quand meme un peu conscient histoire que tu puisse faire une reponse =) ]
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Anton Karver

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MessageSujet: Re: The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky|   The Anthem Of Destruction. |Jaime Basinsky| EmptyMer 24 Aoû - 23:46

Assis là, dos à la façade, ce bourdonnement qui ne quittait plus ses tempes et qui l'élançait terriblement. Il se prit à penser à des tas d'idées délirantes et saugrenues. Il imaginait des tas de scenarii dans son esprit qui l'angoissait terriblement. La fin viendrait-elle en cette heure ? Pouvait-il donc laisser Jaime comme ça au milieu du danger, seul et à découvert de toute riposte, de toute contre-attaque? C'est alors qu'il tenta de se relever, puisant son courage il ne sait où pour se mettre debout. Sans franc succès … Une violente douleur partant de son omoplate gauche lui parcourant l'échine lui vrilla tout équilibre et l'obligea à demeurer au sol, lui coupant le souffle à chaque mouvement qu'il tentait. Soulevant son t-shirt, il porta sa main gauche avec la plus grande délicatesse à ses côtes, le sang s'en était arrêté de couler. La plaie était donc superficielle. Il voulut pousser un soupir de contentement, mais se ravisa immédiatement, la douleur le menaçait de se réveiller à nouveau. Sa respiration était courte et saccadée. Il ressentait cette oppression sur ses poumons comme si on lui avait écrasé la cage thoracique gênant la conduction normale de l'oxygène. Tel on souffre d'insuffisance ou de gêne respiratoire.

Ses paupières se faisaient lourdes, qu'il avait bien du mal à garder les yeux ouverts. S'il se laissait aller à ce tourbillon si tentateur, se réveillerait-il ? Où la mort l'emporterait-il ? Il l'avait côtoyé chaque jour durant lequel il espérait qu'elle vienne le saisir de la manière qu'elle le voudrait du moment qu'elle l'emportait loin, mais à chaque fois qu'il avait pensé toucher au but, il ne s'en était trouvé que plus vivant. Il était las de l'attendre. Elle ne l'effrayait plus. C'était inévitable. Un jour où un autre, il ne s'emballait plus. Il aurait pu laisser sa vie des tas de fois dans cet enclos, à la merci des cannibales qui avaient préféré prendre leur temps avec lui … Une erreur qui leur ont été fatale. Lorsqu'on rêve de finalité, autant ne pas faire trainer les choses. Ce tourment qui l'envahissait et le distançait … Il ne comprenait plus. C'était comme si ses forces l'abandonnaient et qu'il ne cherchait plus à les retenir. Le passé qu'il trainait derrière lui ? À quoi bon ? Pour qui ? Pour quoi ? La guerre pour la survie, plus à même de comprendre qu'elle ne peut être accordée à tout le monde, et que si on la désire, il faut venir la prendre. Alors pourquoi vivait-il encore ? Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi lui avait-on accordé le droit de disposer d'un tel droit ? Il restait tant d'incompréhensions en ce monde …
Ses yeux clos, l'état de veille devenait trop difficile à soutenir alors qu'il s'affaiblissait un peu plus à chaque minute … Seul les raccords à la réalité provoqués par les élans de douleurs qu'il ressentait encore, le rappelait à l'ordre. Désirer lâcher prise, relâcher toute tension et remettre sa destinée dans les mains du plus pur des hasards, se fichant bien de la suite … Un sentiment que fréquemment il lui arrivait de connaitre mais contre lequel il luttait avec férocité, en cet instant lui échappait. Tel un homme qui n'aurait plus rien à perdre, que l'on ne corrompt pas. Hors, il savait que c'était faux. Il lui restait encore bien trop d'attaches qui lui était essentielle, mais comment se reprendre lorsque tout joue contre nous, nous clouant au sol. L'optimisme ? Non, il n'en avait jamais fait preuve. Ne restait que le réel et son écrasante vraisemblance.

Devenait-il fou à lier ? Cette déconnexion puissante à laquelle il rêvait tant, les pensées de mort et de destruction qui l'envahissent parfois et tous ses actions qu'il a commises dans sa vie, sont-elles la concrétisation d'un dessein plus noir encore ? Et si tout n'était pas qu'action et réaction ? Bon et mauvais à la fois ? Sa soif de sang et de meurtres pas seulement qu'un prétexte à la survie, ou un état de cause primitif de sa race ? Il déraillait à nouveau, ses pensées s'embrouillaient, il n'arrivait plus à se rationaliser, à relativiser. Il ne faisait que s'enfoncer. Lentement il sombrait … Il ne parvenait plus à lutter contre l'inconscience, il trouvait sa langueur agréable … Les yeux clos, il attendait sagement que vienne sa fin, plus en mesure de lutter contre.

Un bruit de fond, les paupières toujours closes. Serait-ce un mirage ? Une production de son esprit qui souhaiterait encore lutter. Non ! Il vint se faire secouer vivement. Il entrouvrit les yeux. Il reconnut alors Jaime qui tentait de communiquer avec lui alors qu'il avait abandonné tout espoir de survie. Or, il était bien là. La vie ne semblait ne pas en avoir fini avec lui. La mort l'attendrait autant qu'il l'avait attendu. Il savait que tout n'était que partie remise. Il le malmenait ouvertement ce qui eut pour don de faire réagir Anton, dévisageant son comparse entre connexion et déconnexion lorsqu'il vint lui faire un bandage de fortune avec son vieux t-shirt. Il fut néanmoins incapable de mot dire, hochant cependant la tête pour lui faire savoir qu'il était là et qu'il avait attendu ce qu'il venait de lui dire. Il sentit alors la tête de Loup sous sa main qui lui léchait les doigts tel un signe pour lui signifier de s'accrocher. Il se réhydrata lentement, reprenant peu à peu corps avec la réalité. Les bruits les plus proches lui revinrent à nouveau, il entendait une conversation qui se jouait non loin de lui, la voix rauque de Jaime clairement identifiable dans toute cette cohue d'intonations et de paroles. Il comprit qu'il n'allait pas non plus aussi bien qu'il l'aurait escompté. Les pièces du puzzle dans sa tête retrouvaient leur place. À l'article de la mort, il tentait encore de comprendre ce qui s'était passé et ce qui les avait conduit ici. Un besoin de rationalité, ou alors une envie de reprendre le dessus malgré tant d'impossibilités ? Il ne pourrait le dire clairement.

Jaime revint ensuite, avec deux autres hommes qu'il n'avait pas ainsi dire, jamais vu. Jaime avait réussit. Il avait su rétablir l'ordre pour lequel ils subsistaient encore. Et pourtant, jamais ils ne s'en réjouiraient. Il n'y avait jamais de plaisir à assister à une boucherie même si elle nous profite. Ils l'aidèrent à le hisser sur ce morceau de taule. Puis ils se mirent en route. Anton ignorait où il allait, mais il avait toute confiance en Jaime, et tout comme lui il appliquait le « faut pas rester ici ! ». Peu importait où ils iraient. Il fallait ouvrir un minimum de sécurité au rescapé avant de lever la situation d'urgence. Un silence de mort régnait sur le petit groupe, avant que ne se détende peu à peu l'atmosphère et que la parole reprenne place. Toutefois, lui, demeurait toujours aussi silencieux. Il ne reparlerait surement jamais d'aujourd'hui qu'en terme technique et sur sa surface. La profondeur, il l'avait enterré avec ses souvenirs qu'il voulait refouler, bien qu'il avait parfaitement conscience que jamais il n'oublierait leur raid. Relevant la tête vers Jaime lorsqu'il sentit le regard de son ami sur lui, il lui fit un furtif signe de tête pour lui faire savoir qu'il allait s'en remettre et indirectement, qu'il l'approuvait jusqu'au bout … Néanmoins, il vint repousser lourdement la tête en passant au sale quart d'heure qu'il risquait de passer à l'arrivée de Aïdan, une fois qu'ils auraient posé pied à terre. Nouvel élancement de douleur, il ferma momentanément les yeux, attendant impatiemment que ses forces lui reviennent, tentant vainement de chasser toutes ses images qu'il avait en tête …



RP TERMINÉ
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