| | Bitter Taste ... [Aïdan Valence] | |
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Anton Karver
Missives : 681 Date d'inscription : 08/05/2010 T'es où? : Hey ! Coucou ! Je suis là ! o/` Occupations : Classé Secret Defense. Tu t'sens comment? : Pas d'humeur à être chatouillé ... Alors fout le camp! Relations : Vous voulez bien en savoir des choses ...
Bon à savoir Age du perso: 27 ans Etat physique: En forme
| Sujet: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Jeu 13 Jan - 0:16 | |
| Parce qu'il partait du principe qu'il n'avait jamais eu besoin de personne, qu'il savait se démerder seul, sans l'aide de personne, qu'il ne fallait jamais trop attendre des autres, que l'on ne pouvait compter que sur soi-même, il n'avait pas fait surveiller cette plaie qu'il s'était fait sur le terrain il y a de cela cinq ou six jours. Un morceau de ferrailles lui avait entaillé le flanc gauche suffisamment profondément pour qu'il se plaine encore de douleurs ce matin à son réveil. La fièvre ne l'avait pas quitté depuis cet incident, et ses nuits, du moins celles où il arrivait à fermer l'œil, n'étaient que plus affreuses. Mais borné comme il était, il s'était soigné avec ses propres moyens attendant la guérison sans se plaindre. Mais à l'aube de ce sixième jour, son état se dégradant considérablement, la seule option qui lui apparaissait clairement était qu'il devait ravaler sa fierté pour un temps, admettre l'idée qu'il était faillible, et aller voir son frère. Et pendant trois bons jours, la tentation avait été grande, mais il n'avait pas flancher. Comportement absurde … sans aucun doute. Mais l'idée même de dépendre de quelqu'un lui était insupportable.
Il était ainsi Anton. Son passé lourd de conséquences l'avait taillé dans le roc, lui déjà endurci à l'extrême à tel point que même l'humour ne lui était plus chose aisée. Il ne vivait que les jours les uns après les autres dans un contrôle rigide et stable, ou tout du moins le plus qu'il le pouvait dans ce monde post-apocalyptique. Un décor qui le complétait à présent étrangement. Une unité, une totalité qui lui était vitale … Ô bien sûr, il ne se leurrait pas. Il avait parfaitement conscience de ce qu'il renvoyait à l'autre lors de ce premier regard, décisif et perpétuel. Mais peu lui importait à présent. Sa vie l'avait confronté à l'état de guerre avancée dans laquelle il se projetait déjà. Ce n'était pas pour rien qu'il était devenu traqueur. Le hasard est loin de bien faire les choses, il n'est chez Anton qu'une futile valeur d'incontrôle qui l'insupporte au plus haut point. Mais à défaut de ne pouvoir changer les choses, on apprend à vivre avec. Alors oui, sa personnalité n'est en réalité qu'une sommation de tares désobligeantes, dont on pourrait s'offusquer certaines fois, mais ce n'était pas maintenant qu'il allait changer cela. Si autrefois, il n'avait recherché que la reconnaissance et le respect, l'adulation et l'admiration, prenant son pied son l'ovation, à présent, ce n'était qu'une figure de fait qu'il maintenait cependant inchangée à l'œil du monde car l'air de rien est primordial.
Le peu de médicaments qu'il avait pu récupérer et dont il s'en faisait un stock personnel avait pris mal. Mais lui avait offert le peu de plénitude qu'il avait besoin. Insuffisant, néanmoins … Toujours étant qu'il ne pouvait pallier à un tel fait. La douleur était revenue, plus franche et plus agressive encore. Il était dans un état pitoyable, du mec qui aurait manqué son suicide. Mine à faire peur, en sueur et allure macabre. Loin de l'image glorieuse et fière qu'il affichait généralement. Se relevant, il examinait sa plaie qui s'était remise à saigner. C'est avec la plus grande délicatesse qu'il en ôta le pansement de fortune qu'il s'était fait, serrant entre ses dents un bout de tissus pour éviter de hurler. C'était pas franchement beau à voir … Il devait se rendre à l'évidence et arrêter de rythmer sa vie sur une notion de comparaison des épreuves antérieures qu'il avait vécu. Appliquant un linge contre sa plaie, il revêtit un t-shirt et son survet', capuche sur la tête se mettant en route d'un pas mal assuré et titubant. C'était lentement, en cette matinée couverte et fraiche, qu'il s'en allait rejoindre l'abri, résigné …
Arrivé devant la large et haute porte massive qu'il en marquait la délimitation, il pénétra dans l'Abri avec la furieuse idée de penser que son frère ne serait pas en déplacement il ne sait où. Parce qu'en cet instant, il avait vraiment besoin de lui. S'enfonçant dans les tréfonds, il croisa quelques têtes connues qu'il saluait furtivement, pas trop la mine à la gloriole en cet instant. Arrivant au niveau du renforcement qui avait été aménagé au mieux pour permettre aux habitants de recevoir les soins appropriés, il pénétra dans un petit local fait de taule et de bois qui faisait office de salle d'attente. Par bonheur pour lui, Aïdan semblait être là et personne ne se trouvait ici avant lui. Une putain d'aubaine ! Il vint alors frapper doucement contre la fine porte en bois qui séparait les deux endroits ... Le strict minimum... Il n'attendait qu'une seule chose : La réponse favorable de la voix de son bro' qui l'autorisait à entrer. Et Anton pouvait déjà imaginer la tête que son frère allait tirer à le voyant ici, lui pas vraiment du genre à faire la file pour recevoir des soins ... Mais n'enfonçant pas plus le couteau dans la plaie, le gout amer de la résignation descendait déjà mal pour lui ...
Dernière édition par Anton Karver le Sam 22 Jan - 13:34, édité 1 fois |
| | | Aïdan Valence
Missives : 264 Date d'inscription : 07/05/2010 Age joueur : 46 T'es où? : je me balade dans la Citée ou au cabinet, en exploration à l'extérieur ? Possible. Prisonnier ? Espérons que non ! :-/ Occupations : infirmier. Et oui ! Du coup, t'as tout intérêt à être sympa avec moi si tu ne veux pas que je te laisse creuver. *sourire colgate* calm down, je déconne. xD Tu t'sens comment? : viens me voir pour le savoir ! Relations : > mes patients
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Ven 21 Jan - 19:21 | |
| Une fois de plus, la routine post apocalyptique implacable s'abat sur la communauté à laquelle Aïdan appartient. Comme chaque jour, mister Valence prend une douche aussitôt sorti de son lit, puis, lorsque cela est fait et qu'il est séché/habillé; Aïdan avale son petit déj. Maintenant que le beau jeune homme a fait le plein d'énergie, direction le cabinet médical. A peine l'infirmier est il arrivé qu'il enfile sa blouse blanche et prépare le matériel, la salle de consultation... Comme c'est le cas depuis quelques jours, y a pas foule dans la salle d'attente. Pourquoi ? Aucune idée ! La faute à la météo peut être; c'est ça ou les gens font désormais attention à leur santé et sont devenus gentils entre eux. Pas crédible ce dernier argument ? Vu l'époque actuelle, je le reconnais ! Cela dit, rien n'empêche de rêver d'un monde meilleur heins. lol
Anyway, maintenant que tout est prêt pour accueillir les patients; il ne reste plus qu'à poirauter. Aïdan jette un premier coup d'oeil à l'accueil mais cette dernière est vide. Bon, question à un million de dollars : que faire en attendant ?!? Première iddée : se rallonger pour dormir à nouveau, deuxième iddée : prendre sur soi et attendre calmement les clients; troisième iddée : heu...je vous en ferais part quand je l'aurais trouvé. XD Ayé, c'est fait : se replonger dans un quelconque bouquin medical; histoire de faire quelques révisions et d'apprendre de nouvelles choses. Après une rapide réflexion, le demi frère d'Anton Karver choisi la dernière option. Il est comme ça le beau soignant, toujours partant pour augmenter ses connaissances et cela quelque soit le domaine. So, aussitôt dit, aussitôt fait. Celui qui, sous la direction du médecin, surveille la santé des malades, se saisit d'une encyclopédie médicale et commence à le feuilleter. Le temps passe.
-Toc ! Toc ! Toc !
Le premier souffreteux de la journée vient de se manifester. Aïdan referme alors le livre qu'il consulte et invite le client à entrer dans la pièce. Quand la porte s'ouvre, un homme d'une quarantaine d'année apparaît avec une main droite visiblement brûlée. Après avoir looké la dite paluche, vient le temps des soins; c'est à dire : désinfection de la peau, crème apaisante/cicatrisante et bandage du membre pour la protéger des souillures extérieures. Une fois cela fait, un tube de crème pour l'épiderme endommagé donné et un rappel à la prudence; le blessé prend congé de mister Valence et s'en va. Par automatisme, l'infirmier lance un rapide regard dans la salle d'attente qui s'avère à nouveau vide...ha nan, je me goure, un autre type attend son tour; un problème de gorge apparemment. Une fois le diagnostic de laryngite établit et le traitement donné, Aïdan souhaite à l'individu un bon rétablissement, lui dit de ne pas hésiter à revenir le voir si les symptômes persistent malgrè la médication et finit en balançant un "bonne journée et une bonne continuation".
New balayage visuel de l'entrée et ...personne. Devinez ce que le secouriste fait ... BANCO !!! Il replonge son nez dans l'ouvrage qu'il lisait; faut bien passer le temps. La lecture du livre s'achève un temps indéterminé plus tard. Que faire d'autre ? Et si la grande perche se faisait quelques paniers avec le filet de Basket miniature suspendu sur un mur de la pièce !? Adjugé !! Aïdan choppe la balle et commence à faire mumuse. Je n'ose imaginer l'opinion des consultants s'ils voyaient leur guérisseur préféré jouer les Michael Jordan. XD Premier lancé et ... dans le panier, le deuxième va t il être comme le précédent ? La réponse est ... YES !!! ^^ Troisième essai et ... loupé cette fois, trop à droite; l'infirmier du Vault se lève alors de sa chaise pour récupérer la balle qui a terminé sa chute derrière la poubelle et continuer. A chaque jet, le jeune ambitieux tente de faire rentrer la pièce ronde d'une façon différente (en faisant d'abord rebondir la balle sur le mur, en se mettant dos au panier...). Alors que le sauveteur s'apprête à faire un énième lancement, de nouveaux coups retentissent sur la porte; la récréation est terminée. Aïdan pose rapidement la boule de tissu puis invite le nouveau souffrant à le rejoindre.
-Entrez ! |
| | | Anton Karver
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Jeu 17 Fév - 1:03 | |
| Il ne savait s'il devait cela à un risque inconsidéré, ou un besoin naturel d'imprudence … Tout ce qu'il savait et qu'il s'en remettait toujours à la vie quand quelque chose n'allait pas. Qu'il n'y avait pas de meilleur juge que l'impulsion. Sans réflexion ni extrapolation. On y va, point barre. Tous ses risques qu'il prenait au quotidien lui était essentiel comme l'air à ses poumons, le sang dans ses veines. C'était de la sorte qu'il vivait et survivait. Qu'il se dépassait et se surpassait, qu'il chutait et sombrait. Toujours selon le même mode opératoire. Il avait une croyance profonde en la volonté et la motivation. Moteur de existence. Et il en fallait tout autant pour ruiner sa vie … L'auto-destruction … Une bien curieuse vision. Il ne pouvait dire s'il lui arrivait de l'emprunter lorsqu'il prenait tous ses risques à son âme et conscience. Pour lui, ce n'était qu'un fondement comme tant d'autres. Certains font dans l'excès de précaution, lui dans son contraire, et pourtant, le but restait le même. On recherche tous désespérément ce contrôle inatteignable. À chaque fois qu'il mettait sa vie en jeu et que ça ne passait jamais loin d'une fâcheuse conséquence, il en saisissait tout le contrôle possible dans pareille situation. Ne venait pas à lui parler de chance … Parce qu'il savait que s'il ne voulait pas se louper, il ne se louperait pas. C'était simplement vital. Il avait besoin de prendre des risques au quotidien. Le danger ne l'effrayait pas, ou si alors c'était le cas, il n'en était que plus exaltant dans sa mise en route. Quand survient cet élan de conscience … et tout ses « si ».
Il savait encaisser les chocs, s'était loin de lui faire peur. Sa vie était comme elle était. Il ne ressentait ni plus d'amertume ni plus de réjouissance en comparaison d'autres destinées. Il ne recherchait plus l'élite que jamais il n'obtiendrait. Cette apothéose pour quoi ? Il ne vivait que comme il l'avait décidé. Et c'était déjà pas mal au vu de ce qu'il n'aurait pu avoir. Il ne s'estimait pas plus supérieur ou inférieur qu'un autre. Mais bien dans cet entre-deux aux fluctuations variables et solitaires. Généralement, il ne demande jamais rien à personne, et il ne faut surtout pas venir le titiller. Sauf que dans le cas actuel, il est en détresse et c'est vers son frère qu'il se tourne. Jamais vers des personnes dont il n'aurait pas une confiance absolue. Et il sait qu'il peut avoir confiance en Aïdan bien que ses intentions ne lui apparaissent pas toujours clairement. Cette part de mystère qui demeurera toujours mais qui ne les empêche cependant pas d'être très proche l'un de l'autre. Des vies totalement opposées, un état d'esprit loin d'être similaire, et un rapport à la vie comme à la mort pratiquement inverse. Ils ne prêchaient pas toujours les mêmes valeurs, n'avaient pas toujours les mêmes idéaux, ni les mêmes convictions. Pas même la même éducation. Mais malgré tout, Aïdan restait son demi-frère. Ce petit frère qu'il avait toujours rêvé d'avoir bien qu'ils n'avaient pu partager leur enfance l'un à côté de l'autre. N'ayant pas même grandi ensemble. Un trouble, qui aurait pu le faire céder à la jalousie et à l'animosité. Mais il se savait riche de ce qu'il avait, bien que terriblement faible de sa position. Il se fichait bien des conventions … Ne lui importait que sa propre vision des choses. Et bien qu'il ne le formulerait jamais, il éprouvait de la fierté à être le frère d'un tel homme. D'être unit par un lien sacré que rien ne pourrait venir briser. Quand Anton avait eu besoin de savoir qu'il n'était pas seul, il avait pensé à Aïdan. Et il avait su. OK, il n'était pas le frère idéal, surement le pire des frères que Aïdan aurait pu avoir, mais son demi-frère toutefois. Ils auraient pu être des étrangers l'un pour l'autre après tout …
Frappant à la porte de son « cabinet » ou plutôt de ce qui pouvait en porter le nom, il surprit la voix de son frère derrière la porte. Il ne put retenir un souffle de soulagement. Pénétrant dans la pièce, il le vit alors visiblement inoccupé mais d'une humeur irréprochable comme toujours, ce qui avait toujours eu pour don d'interroger Anton sur lesdites activités extra-professionnelles de son frère, mais là on entrait dans le trop personnel …
– Salut frangin … J'ai eu une légère complication sur le terrain, tu peux m'arranger ça ? Lui dit-il prenant la tête des beaux jours, vraisemblablement faussée par sa mine de déterré. |
| | | Aïdan Valence
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Ven 25 Fév - 0:07 | |
| "d'une humeur irréprochable comme toujours", hum, c'est vite dit ça, vous fiez pas aux apparences; Aïdan a ses bons et ses mauvais jours comme tout le monde. Quand est il concernant ce jour ci ? Et bien, à l'exception de l'ocasion manquée de peu de pouvoir sortir du Camp pour accompagner un traqueur et le fait que ça ne se bouscule pas au portillon; ça peut aller. *Voit le doute dans le regard de ses lecteurs/lectrices* ... Bon, ok, Aïdan le reconnaît, il est un peu (très) agacé que l'oportunité de pouvoir varier son paysage alentour lui soit passé sous le nez; parce qu'il est le soignant le plus doué : consigné à résidence; je vous jure !! >< C'est pas facile d'être un surdoué parfois. Whatever, changeons de sujet sinon les futurs patients de mister Valence subiront les conséquences de l'énervement de ce dernier ... enfin ... dans l'éventualité que des malades se pointent bien évidemment; chose qui paraît incertaine aujourd'hui vu la salle d'attente quasiment déserte. Deux individus sont bien venus mais depuis...
Anyway, pour passer le temps, l'infirmier révise ses bases médicales, joue au basket -je ne veux aucun commentaire- et ... patiente tant bien que mal après les clients. Un temps indéterminé passe et toujours personne; Aïdan va finir par piquer un roupillon si la situation se poursuit dans ce sens. Heurseusement pour l'expert médical, l'absence d'action finit par prendre fin lorsque de nouveaux coups retentissent une fois de plus à la porte. Quand il a rangé son petit ballon, mister Valence invite le prochain convalescent à entrer. Quelle ne fût sa surprise en réalisant que le personnage n'est autre que son demi-frère; Anton. Bien que les deux hommes n'aient pas grandi ensemble, le lien filial a finalement pris le dessus et notre duo de beaux gosses sont maintenant assez proches. Je ne vous cache pas que cela a pris du temps.
Imaginez le choc que chacun a vécu en apprenant l'existence d'un frère. Ant et Aïdan n'ont cependant pas sympathisé de suite pour autant et ont continué à vivre leur petite vie respective chacun de leur côté à l'époque; leurs éducations différentes étant probablement la cause. La donne change le jour ou mister Karver se fait capturer par les canibales, l'infirmier est affecté par la nouvelle; c'est son demi frère dont il est question quand même. L'encyclopédie médicale a bien tenté de convaincre le Conseil d'organiser une expédition de sauvetage mais vu le temps écoulé et pensant qu'Anton était mort; sa requête resta lettre morte auprès de ce dernier. C'est avec regrets et la mort dans l'âme qu'Aïdan se fait une raison ... enfin ... pas tout à fait; l'espoir d'une fin heureuse subsiste toujours. Pourquoi ? bonne question ! Quelque chose dans son fort intérieur l'empêche de penser que son demi-frère n'est plus, non; ce n'est pas possible !! Bien que pas spécialement croyant, le soignant se met à prier pour que son bro lui soit rendu; ça coûte rien. Alors que le temps semble confirmer l'opinion du Conseil -à savoir : la mort du traqueur Karver- celui ci réapparaît. Nouvel ébranlement émotionnel pour Aïdan mais super positif cette fois; ses litanies ont finalement été entendu. Les retrouvailles se sont faîtes alors que l'infirmier était, comme d'habitude; à son cabinet. La tête de Valence ? Stupéfait, hébété, ayant l'impression d'halluciner mais réalisant assez vite et avec un énooorme soulagement qu'il s'agit bien de la réalité. De l'inquiétude aussi, en voyant dans quel état se trouve son bro; ce dernier s'en remet heureusement. Suite à cette épreuve et après une sérieuse discussion -genre : ils ont été con de s'être royalement ignorés, qu'étant frères et que vu l'ère à laquelle ils vivent, ils devraient plutôt se soutenir - s'entraider et se serrer les coudes; qu'il n'y a pas plus important que la famille...- les deux hommes décident d'un commun accord de cesser d'ignorer leur lien de parenté et de prendre la peine de se connaître; ce qui leur réussi plutôt bien depuis.
Whatever, revenons à nos moutons. Le doc/infirmier écoute attentivement son frangin, la seule ombre au tableau c'est qu'Aïdan ne croit pas du tout son frangin vu la mine de déterré qu'affiche ce dernier; c'est pas à un "vieux" singe qu'on apprend à faire la grimace heins ! xD
-une légère complication ... hum ... ! -_-
Répond le spécialiste en santé humaine, pour montrer qu'il n'est pas dupe.
Le jeune homme, en voyant l'allure générale plutôt inquiétante de son frère; poursuit rapidement en demandant plus d'explication. Voyant que son numéro n'est pas crédible, Karver soulève rapidement son t-shirt et son survet' pour faire apparaître une vilaine plaie/entaille située sur son flanc gauche.
-What the hell ?! -Comment tu t'es fait ça ?! oO
En voyant la tête de déterré d'Anton + le mauvais aspect générale de la blessure, Valence ne peut s'empêcher de lancer un regard quelque peu revolver à celui qui se tient devant lui pour ne pas être venu le voir plus tôt. Le médiocre état physique qu'affiche Ant prouve clairement qu'il y a infection; la grande perche en a marre de l'imprudence et de la politique du "on ne peut compter que sur soi-même" d'Anton !!!
-Bordel Anton, pourquoi t'es pas venu me voir plus tôt ?! C'est infecté !! >< -Je peux savoir depuis combien de temps tu traînes avec ça ?!
Balance le guérisseur visiblement agacé. Bon, d'accord, y a mieux à faire que de sermoner son interlocuteur; n'empêche !
-Allonge toi afin que je puisse regarder ça de plus près.
Sans broncher, le traqueur s'execute. Une fois le fournisseur de nourriture et de nouvelles étalé, le toubib look plus en détail le traumatisme. N'ayant pas eu de réponse concernant la manière dont c'est arrivé, "la blouse blanche" réitère sa question.
-Tu vas me dire comment t'as fini dans cet état ou je dois deviner ?! |
| | | Anton Karver
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Dim 13 Mar - 0:33 | |
| La vie s'était chargé pour lui d'orienter sa vision des choses. Il ne voyait plus de l'importance pour l'inutile, le matériel, ou encore le superficiel. Quoi que dans un monde comme celui dans lequel ils étaient, il avait des doutes qu'on le puisse encore. Quoi qu'en y réfléchissant il n'était que plus prononcé. Les gens s'attachent à des choses sans grande importance mais à la valeur incalculable. Et il devait bien dire qu'il ne comprenait pas toujours. Son esprit terre à terre le lui empêchant surement. Il ne saisissait que la relation de cause à effet que l'on pouvait lire en chaque chose, en chaque personne, qui motivaient leurs actions et expliquaient leur course interminable vers un but certain. S'il s'en différenciait, s'il s'en démarquait ? Pas vraiment. Il avait comme tous ses semblables des ambitions bien qu'altérées, des finalités, des besoins et des envies, ou plutôt plus des pulsions à dire vrai. Il ne s'embarrassait plus du « peut être » ou du « mais si ... ». C'était soit oui, soit non. Il n'y avait pas de demi-mesure possible. Et s'indignait le plus souvent de l'indécision. Elle était synonyme de mort. Un seul moment d'hésitation et tu finissais six pieds sous terre. Sa vie ne se résumait qu'à un enchainement perpétuel d'actes fous. Et cela encore plus depuis qu'il avait réchappé aux cannibales. Il ne pouvait dire qu'une telle expérience avait coulé sur lui sans s'immiscer, sans s'insinuer par tous les pores de sa peau, sans le moindre effet sur lui. Non … ce serait un putain de mensonge. Mais peut être que certains y adhéraient lorsqu'il le prétendait à la perfection. Lui seul savait réellement ce qui s'était produit là-bas et ce qu'il avait du endurer pour survivre. Minable tentative de raccord à la vie qui file sans maintien, pas plus de retenue. Il l'avait senti s'échapper un peu plus chaque jour qu'il vivait ajoutant à son équation des souffrances supplémentaires, le poussant un peu plus dans ses retranchements, se désunissant avec son humanité. Ce combat, chaque seconde, chaque minute, qui avait laissé en lui des séquelles inguérissables, lorsque chaque nuit, il revivait le cauchemar de ses persécutions, plus réelles les unes que les autres perturbant son sommeil, essentiel mais qu'il ne trouvait plus.
Alors oui, il n'affichait jamais la gueule du mec qui remercie ce saint absent, impartial et spectateur démuni de lui avoir épargné la vie, parce que sa survie il ne l'a devait qu'à lui-même. Il ne croyait pas à une force supérieure qui lui aurait dicté sa conduite, lui donnant la force de répandre le sang comme il l'avait fait. Inadmissible. Même dans la simple logique, ça restait invraisemblable. Il tentait juste de se ressembler au quotidien, comme toujours il avait été, pas franchement l'air sympathique et avenant au premier coup d'œil, imbu de sa personne et arrogant. Cet homme en qui tant de personnes nourrissaient des espoirs sans limites. Pour satisfaire son public ? Pour se satisfaire ? Peut être y avait-il des deux. Anton n'avait jamais parlé à personne de ce qui lui était arrivé lors de son séjour improvisé dans la horde. Parce qu'il restait fier malgré tout, fidèle à qui il était, les apparences lui étant primordiales. Il avait été élevé dans un environnement chaotique, instable et dur, mais au travers de cette épreuve il y avait ressenti une importance majeure. S'il n'avait pas été qui il était, peut être serait-il mort depuis longtemps. Ô bien sur, il n'avait jamais formulé à haute voix de telles pensées et jamais il le ferait, néanmoins, cela ne lui empêchait pas de le penser avec convictions et sincérité.
Se trouver là, dans le cabinet de son frère, n'était pas par gaieté de cœur. Il aurait aisément préféré sans passer … Pas pour Aïdan mais pour la position qu'il tenait en cet instant. Inconcevable pour lui. L'observant avec préméditation, il savait que son petit frère désapprouverait son comportement. Rares étaient les fois où ils étaient d'accord quant il était question de la vie de l'un ou de l'autre. C'était bien souvent, le principal sujet de discorde des deux frères. L'un rythmant sa vie avec adresse et bon sens, non dépeint d'intentions pas toujours propres cependant, et l'autre faisant de sa vie un terrain de jeu à un rythme effréné et insoutenable mais aux intentions claires et appuyées. Toutefois, il l'appréciait pour cela. Lorsque son frère releva ses propos, Anton esquissa un demi-sourire, sachant que son frère ne pourrait le dispenser de son quart d'heure de remontrances. Déclarant forfait, sachant pertinemment que Aïdan aurait toujours la raison de son côté, il haussa les sourcils, relevant son survêt' et son t-shirt pour retirer avec précaution le pansement de fortune qu'il s'était fait. L'expression faciale de son frère se mua subitement commentant clairement son état d'esprit. Il demanda explication, Anton leva les yeux au ciel. Son bro poussa un juron, il détourna le regard. Il savait d'avance qu'en se présentant à lui, il aurait droit à cela. Il avait accepté les conditions, il prenait son mal en patience sachant qu'il est en tort. La position qu'il tenait ne lui vaudrait pas de lui tenir tête et en plus d'avoir le dernier mot. Il se passa la main sur la crâne sans lui répondre pour autant … Il ressent exaspération de son frangin, mais qu'y peut-il ? Il plaiderait circonstances atténuantes, enfance difficile … Il souffla lentement avant qu'il lui dise de s'allonger pour qu'il regarde de plus près tout ça.
*C'est parti … * Pensa Anton, s'étendant sur un pan de bois. Regardant autour de lui, son attention est attiré à nouveau sur son frère qui reprend la parole, bien décidé à avoir des explications quant aux raisons qui lui valent une blessure pareille. Il n'a d'autre choix que de passer aux aveux, bien que sa résistance a redoublé de rigidité depuis sa détention. Il ne réagit plus aussi positivement à la demande qu'autrefois. Ceci est sans parler de sa confrontation à l'imposition qu'il lui est plus que difficile à présent, ayant du céder bien trop de fois en trop peu de temps, conséquent, pour jurer ne plus jamais se laisser asservir de la sorte. Revivre ça à nouveau causerait sa perte, il n'en reviendrait pas la fois suivante. Recroiser un cannibale était comme signer son propre arrêt de mort. Il était convaincu qu'il avait laissé un souvenir amer intarissable à la Horde qui lui vaudrait bien qu'on lui fauche la vie de la plus cruelle façon qu'il soit et les connaissant, à la fois lente et insoutenable qu'il en prierait qu'on l'achève. Il secoua machinalement la tête pour déloger de telles pensées de son esprit pour saisir le regard de son frère et lui répondre cette fois.
– Je doute que tu sois très fort aux devinettes … Temporisa t-il avec un sourire moqueur avant de reprendre avec plus de sérieux. Sur le terrain, je me suis engouffré dans les décombres et j'ai manqué un bout de ferraille qui ressortait des fondations écroulées … J'ai laissé trainer pensant que je pourrais m'occuper de ça sans avoir … Il laissa sa phrase en suspens quelques secondes avant de reprendre ne l'achevant pas pour autant. Je sais déjà ce que tu vas dire, je sais ce qu'il en est alors s'il te plait, épargne moi le récital Aïdan.
Les leçons s'étaient des aînés qu'on les recevait et non l'inverse. Alors difficilement acceptable était le fait que les rôles soient inversés pour Anton. Il était tel qu'il était, ce n'était pas maintenant qu'il allait changer.
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| | | Aïdan Valence
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Dim 27 Mar - 21:12 | |
| C'est la journée des mauvaises suprises ma parole ! Après la possibilité manquée de sortir des murs du Vault, vlà ti pas que son frangin enchaîne en se pointant avec une big entaille infectée sur le torse. L'humeur du soignant ? Agacé une fois encore ! Son demi frère n'a, une fois de plus, pas pris assez soin de lui; inutile de dire que ce côté caractériel de monsieur Karver inquiète fréquemment l'infirmier. Anton est bien conscient de cet état de fait mais impossible pour lui d'agir autrement, au grand dam d'Aïdan; la famille je vous jure ! Le best guérisseur aimerait bien foutre une bonne claque à Ant pour son inconscience mais ne désirant pas achever ce qui lui reste de famille, il se retient, garde plus ou moins son calme, ne s'éternise pas en remontrances et reste professionnel en invitant le traqueur à s'allonger pour, un : éviter que ce dernier ne s'abîme davantage au cas ou il serait pris d'un malaise soudain et deux : pour une meilleure auscultation de la plaie. Ce dernier s'exécute sans tarder. Allez, au boulot, regardons cette vilaine blessure de plus près, Aïdan ne tient pas à ce qu'Anton clamse dans ses bras; ça non alors !! Anyway, mister "blouse blanche" se lave soigneusement les mains puis enfile des gants. En voyant son bro en position de faiblesse, situation que le blessé ici présent déteste au plus haut point, notre grande perche ne peut, alors qu'il se rapproche de lui; s'empêcher de lancer en souriant...
-ça va ?! -Pas trop mal à l'aise j'espère ?! xD
Après les reproches, un petit foutage de gueule ! Je reconnais que le moment est mal choisi pour se moquer mais c'est trop tentant ! ^^ Valence, en voyant le regard et l'expression faciale que lui lance son "invité"; affiche un sourire colgate et se retient d'exploser de rire. Bon, la déconnade c'est bien mais y a plus urgent là. Après être parvenu -non sans un peu de mal- à étouffer ses ricanements, le toubib reprend son sérieux et se focalise sur la bad ouverture épidermique de son patient en attendant la réponse à sa question; à savoir comment son casse cou de bro s'est fait ça. L'explication ne tarde pas, Aïdan écoute attentivement.
"Je doute que tu sois très fort aux devinettes"
-Ha ! Ha ! very funny ! Tu veux parier ? xD
répond le petit frère en souriant, alors qu'il commence à nettoyer doucement la blessure avec un linge imbibé à l'eau courante avec du savon. Anton poursuit.
"Sur le terrain, je me suis engouffré dans les décombres et j'ai manqué un bout de ferraille qui ressortait des fondations écroulées …"
-Aïe !! -... Si t'as besoin d'une lentille grossissante pour voire clair, faut le dire; je peux te prêter ma loupe ! ^^
Dit l'expert du corps humain sur le ton de la plaisanterie. Et dire qu'il y en a qui trouve qu'Aïdan n'a pas d'humour...Le jeune homme, plus sérieusement; ajoute ensuite... -Tu t'es pas raté ... comme toujours ! :/
"J'ai laissé trainer pensant que je pourrais m'occuper de ça sans avoir …"
-Beau résultat ! -_-"
"Je sais déjà ce que tu vas dire, je sais ce qu'il en est alors s'il te plait, épargne moi le récital Aïdan. "
-D'accord ! --'
Aïdan n'ajoute rien et termine la premiere partie de son boulot. Malgrès toute la délicatesse qu'il met dans ses mouvements pour ne pas faire souffrir inutilement mister Karver, ce dernier grimace quand même; ce qui n'est pas étonnant vu l'état dans lequel se trouve l'entaille. Anton doit penser que son bro le fait exprès pour se venger mais même pas. xD Anyway, maintenant que la lésion est nettoyée, passons au rinçage. Il va sans dire que l'infirmier, en plus de ce qu'il est en train de faire actuellement, reste très vigilant sur l'attitude générale du traqueur depuis que celui ci est arrivé, le malade a une bonne élocution mais faut rester alerte, la perspective d'une syncope brutale est toujours possible; espérons que ça n'arrive pas. Après un court silence, notre doc bien aimé reprend la parole et demande...
-Tu faisais quoi précisément dans les décombres ? -Tu te planquais ?
Curiosité quand tu nous tiens ! Now que la meurtrissure est convenablement rincée, il est temps d'aller à la chasse aux éventuelles souillures. Après une inspection minutieuse, aucune saletée n'est trouvée; bien Anton ! Remarquant que son frangin ne lui a toujours pas repondu, Aïdan, inquiet qu'il puisse s'agir d'un éventuel début d'évanouissement; dit...
-Ant, t'es avec moi ?! |
| | | Anton Karver
Missives : 681 Date d'inscription : 08/05/2010 T'es où? : Hey ! Coucou ! Je suis là ! o/` Occupations : Classé Secret Defense. Tu t'sens comment? : Pas d'humeur à être chatouillé ... Alors fout le camp! Relations : Vous voulez bien en savoir des choses ...
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Lun 2 Mai - 2:02 | |
| La situation n'avait en soi rien de plaisant pour Anton … Même pour se trouver en présence de son frère, il se serait passé de son contexte. De la sorte, au moins, il pouvait prétexter à la bonne excuse, personne ne viendrait le contredire. Les faits étaient ce qu'ils étaient. Il n'avait jamais été du genre à vivre tel un dépendant de son entourage proche. Il avait longtemps agit en solo, sans vraiment d'attaches, n'ignorant cependant pas qu'il avait un demi-frère. Néanmoins, auparavant, les seules fois où ils l'avaient vu, il ne le saluait que brièvement, ne cherchant pas à le connaître plus que cela, se suffisant de ce qu'il savait déjà sur son compte. Pour lui, ils étaient bien trop opposés pour qu'il en ressorte quelque chose de bien alors à quoi bon essayer … Ils étaient trop différents, ils n'avaient pas du tout eu la même enfance, et il ne cachait pas qu'il avait longtemps eu amer d'avoir eu l'amour de leur mère que lui n'avait pas connu. Difficile avait été d'accepter une telle idée. L'enfant prodigue, celui en qui on nourrit tant d'espoirs, qui fait la fierté de ses parents, bla, bla, bla … Oui, il y avait eu une part d'animosité si ce n'est de jalousie auparavant, qui empêchait Anton d'aller au devant d'Aïdan et de mettre sa rancœur de côté. Surtout qu'il était convaincu qu'on avait autant craché sur lui du côté Valence qu'il n'avait été le cas du côté des Karver. Tous les deux s'étant trouvé au milieu, on agit en conséquences.
Mais depuis qu'il était revenu d'entre les morts, sa vision des choses bien qu'obtus avait connu élargissement. Il n'agissait plus comme on voulait de lui mais tel qu'il le voulait, lui. Parce que de l'autre côté, il avait vraiment été seul, et du temps pour penser sa vie, il en avait eu, à en revendre. Tous ces conflits familiaux n'avaient plus eu la même importance à son retour. Parce que durant tout le temps qu'avait duré sa capture, ce n'était que de ses erreurs et inactions qu'il avait pensé. Toutes ses décisions dans le vent pour s'affirmer, que l'on prend sur un coup de tête sans grand intérêt … Toutes ses malfaçons que l'on cautionne sans vraiment de compréhension, dans un refus d'acceptation total … Énormément de choses avaient changé pour Anton Karver. Il gardait une part significative de sa personnalité, cependant, il pouvait affirmer avoir changer. Renouer avec Aïdan après autant d'années d'ignorance n'avait pas été chose aisée, accepter de faire parti de la vie de l'autre de le considérer comme de la famille, et à durablement s'y tenir n'avait pas non plus était simple, pour l'un comme pour l'autre. De la culpabilité, beaucoup de culpabilité qu'Aïdan n'aurait très bien pu ne pas comprendre, il aurait aussi très bien pu ne pas faire l'effort de voir les choses autrement telles qu'il les voyait à présent. Mais son demi-frère était un bon gars, de cela Ant' l'avait toujours su bien qu'il ne voulait le reconnaître auparavant. Le reste avait joué en leur faveur, autant le temps que le désir de l'un comme de l'autre de se retrouver. Ant' ne pouvait dire comment son petit frère avait vécu leur rapprochement, aujourd'hui, ils n'y pensaient même plus. Ils s'attendaient si bien, étaient si complices bien qu'il reste des différences notables entre l'un et l'autre que l'on ne pouvait que remarquer. Aïdan était à présent sa seule famille, alors il était clair qu'il ne comptait pas la lâcher.
En position allongée, bien qu'il avait connu plus confortable, Aïdan ironisa sa situation, se foutant ouvertement de sa gueule, connaissant les limites de son frère mieux que quiconque.
– Je te revaudrais ça Aïdan … Lui dit-il, arquant un sourcil. Ils étaient toujours à se taquiner de la sorte, à s'envoyer des piques pour se marrer, sachant que ni l'un ni l'autre ne voyait cela différemment. C'était leur manière à eux de se montrer leur affection. Aïdan se défend quant à l'attaque de son frère, le faisant sourire avant qu'il ne commence à nettoyer sa blessure.
–Me fait pas marrer … Une lentille grossissante tu en as des bonnes toi … Lui dit-il contenant un petit rire évitant de réveiller la douleur trop intensément. Un demi-sourire apparut sur son visage lorsque son petit frère commenta son état. Il faillit lui sortir « Soit on fait les choses bien soit on ne les fait pas ... » mais se contint sachant ce qu'il en penserait. Il appuya la tête contre la planche fixant le plafond, grimaçant à plusieurs reprises malgré les bons soins et toute la précaution d'Aïdan. Luttant contre la douleur, il se projeta quelques mois en arrière, dans ces enclos, dans lesquels il avait perdu la différence notable entre bien et mal et où le calvaire que son périple contre la mort lui avait occasionné ne lui donnait que comme notion de réalité et de vie, la souffrance comme repère. Tant qu'il avait mal, tant qu'il pouvait en ressentir aussi fermement les élancements qu'ils en étaient presque palpables, alors c'est qu'il était en vie. Et il s'était raccroché si férocement à cette idée qu'encore aujourd'hui, il se prenait à adhérer. La voix de son frère le ramena à la réalité lorsqu'elle s'arrêta brusquement alors qu'elle avait tapissé le fond de ses pensées jusqu'à présent.
– Hm … ouais … Dit-il brusquement. Tu disais ? Ce que je foutais là-bas ? Oh tu sais la routine habituelle … je recherchais un truc … Il inspecta sa plaie qui avait bien meilleure allure à présent avant de relever le regard sur son frère. Je vais finir par croire que tu es plutôt bon dans ce que tu fais, que ce n'est pas juste un coup de chance … Lui dit-il avec hilarité.
Il avait toujours eu conscience des capacités de son frère et n'en doutait pas. Il avait déjà démarqué à plusieurs reprises son potentiel et n'avait plus à convaincre personne, c'était chose acquise.
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| | | Aïdan Valence
Missives : 264 Date d'inscription : 07/05/2010 Age joueur : 46 T'es où? : je me balade dans la Citée ou au cabinet, en exploration à l'extérieur ? Possible. Prisonnier ? Espérons que non ! :-/ Occupations : infirmier. Et oui ! Du coup, t'as tout intérêt à être sympa avec moi si tu ne veux pas que je te laisse creuver. *sourire colgate* calm down, je déconne. xD Tu t'sens comment? : viens me voir pour le savoir ! Relations : > mes patients
le reste est top secret.
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Sam 7 Mai - 0:35 | |
| C'est pas la première fois qu'Aïdan soigne les bobos de son big bro, en général pas trop graves, mais aujourd'hui c'est l'exception qui confirme la règle, Ant a fait fort cette fois ci avec l'énorme entaille, infectée de surcroît; qu'il affiche sur son torse. Le traqueur, une fois de plus, a cru pouvoir se soigner tout seul comme s'il avait choppé un simple rhume. Le résultat obtenu étant loin d'être satisfaisant et la santé de Karver inquiétante, je peux vous dire que mister Valence n'est pas, mais alors pas; du tout ravi. Mainte fois, l'infirmier a tenté de faire comprendre à son patient actuel qu'il ne devait pas hésiter à lui demander un quelconque coup de main -ils sont une fratrie et les membres d'une famille sont censés s'entraider- mais ce n'est toujours pas rentré dans la caboche du casse-cou apparemment. Ce sujet est un point de tension entre les deux personnages et je pense que ça le restera un bon moment encore. Anyway, alors qu'il s'occupe de son frangin, Aïdan ne peut s'empêcher de culpabiliser un chouya. "Pourquoi ?" me direz vous, la raison est simple : alors que nos deux beaux gosses se sont vus plusieures fois ces derniers jours, il ne s'est pas apperçu qu'Ant n'était pas au mieux de sa forme; un comble pour un soignant formé à reconnaître les signes d'un quelconque problème physiologique. Le "rafistoleur" ne montre rien, histoire de ne pas mettre le crâne rasé allongé plus mal à l'aise encore, cela dit, étant donné que le blessé connaît plutôt bien son voisin; ce serait étonnant qu'il n'y ait pas songé.
Whatever, sachant que son bruder déteste se trouver en position de faiblesse, notre grande perche ne peut se retenir de le charrier un peu, Anton réagit rapidement en répondant par une "menace"; les quelques mots prononcés ont pour conséquence de donner à Aïdan l'envie d'exploser de rire mais l'infirmier parvient à se retenir. Avant qu'il ne commence à nettoyer la blessure, le guérisseur, avec un sourire colgate; reprend la parole en disant...
-Houuu, ce que j'ai peur ! xD
Bon, c'est bien sympa les taquineries mais il est temps de s'occuper de la très vilaine balaffre. Tout en s'appliquant sur le premier soin qu'il donne, Aïdan écoute et apprend comment son demi frère a finit dans cette situation. Lorsque l'homme en blouse blanche entend le "mal en point" dire que c'est un bout de ferraille non repéré, dû à un manque d'attention, qui est responsable de la bad ouverture épidermique; Valence refait de l'humour en traitant Ant de miro par le biais d'un prêt d'une lentille grossissante. Les deux frangins se marrent de concert un instant. Le moment de rigolade passé, l'expert médical des meatsuits humains reprend son taff. Le sourire de ce dernier disparaît quand l'individu à la santé altérée lui avoue sa seconde négligence. Aïdan tente un énième commentaire mais est vite stoppé par son aîné qui lui fait comprendre que ça ne servira à rien.
Anyway, histoire de maintenir la conversation et aidé par sa curiosité naturelle; l'infirmier pose une nouvelle question. Voyant que le traqueur met soudainement du temps à lui répondre, Aïdan, inquiet qu'il puisse s'agir d'un début de syncope, demande sans tarder à son malade du jour s'il est toujours avec lui; le tout accompagné d'un petit secouage. Heureusement, après quelques secondes d'incertitude, le résultat espéré se réalise; Anton revient à la réalité et se reconnecte.
-Dude, me refait plus ça !
Ne peut s'empêcher de dire celui qui a encore tous ses cheveux. (xD)
Whatever, maintenant que la plaie est lavée, rincée et séchée, Aïdan cherche d'éventuelles souillures, Ant enchaîne sur le pourquoi il se trouvait dans des ruines à ce moment là. Pendant l'inspection, Karver, curieux de voir quelle allure a sa blessure, y jette un oeil et, comme d'hab; taquine une fois de plus son petit frère.
"Je vais finir par croire que tu es plutôt bon dans ce que tu fais, que ce n'est pas juste un coup de chance …"
Après avoir plongé le regard dans celui de son interlocuteur en arquant un sourcil; Valence répond avec un petit sourire...
-Ha,ha, hilarant ! -Tes cours de clownerie ont fini par payer à ce que je vois. XD
En parlant de chance, Anton en manque manifestement car, en plus de l'infection et en auscultant très attentivement la coupure de forme allongée de son frangin, le soignant se rend compte qu'il va devoir faire des points de suture pour que la blessure sus citée soit correctement refermée; peu de chance en effet que cela se fasse naturellement vu l'espacement trop important entre les deux bords. L'infirmier a de quoi s'occuper donc, lui qui se plaignait de s'ennuyer; merci à sa tête brûlée de frère. lol Cela dit, s'il devait choisir entre ce qu'il fait actuellement et la langueur qu'il ressentait avant la venue du traqueur, l'expert médical opterait sans hésitation pour le manque d'activité antérieur, bin ouais; il préfèrerait savoir Ant en bonne santé plutôt que de de le voir dans cet état. Bon, comment l'infirmier va annoncer à l'explorateur qu'il va devoir le recoudre ? Ayé, trouvé !
-Tu sais quoi bruder ? -Grâce à ta maladresse et ton habitude de faire les choses à fond; tu gagnes une séance de suturation. -Content ? ^^
Aïdan attend la réaction de son demi bro. Compte tenu de l'actuel état physique de ce dernier, il se demande également comment son patient va réagir à l'intervention, bon, il ne s'apprête pas à réaliser une opération à coeur ouvert, n'empêche...Whatever, soyons positif, y a pas de raison que ça se passe mal; le soignant réagira en conséquence dans le cas contraire. |
| | | Anton Karver
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Lun 27 Juin - 1:44 | |
| Ce qui était certain était qu'en cette matinée Anton avait écopé du prétexte irréfutable pour passer du temps avec son petit-frère. Bien sur, il conviendrait que toute autre excuse serait valable du moment qu'il y apportait une justification rationnelle mais il n'avait jamais été pour les longs discours, les heures passées à brasser du vent pour au final quoi ? Recommencer le jour suivant … Non ce n'était pas pour lui … Il était un homme d'action, qui aimait faire plutôt que dire quelles qu'en soient les conséquences. Tout ce qu'il faisait que ce soit jugé positivement ou négativement, il l'assumait pleinement. Rares étaient les fois où il se prenait à aller contre sa décision. Bien sur, il savait ce qu'était un compromis, il savait faire dans l'art de la négociation, mais il préférait bien mieux l'exécution à une cruelle latence qui ne faisait qu'envenimer les choses plutôt que les résoudre. Parce que durant ce laps de temps que l'on ne maitrise plus, les choses arrivent. Et bien souvent elles arrivent au détriment de ce que l'on voudrait. Parce qu'on croit être clair, parce qu'il n'y a que peu de chances que l'on change d'avis, alors on aime pousser le vice à son maximum, on aime prendre ce risque là pour en apprécier sa saveur bien trop éphémère et se contenter de sa contrepartie toujours aussi alléchante … Mais à quel prix … À quel prix ? Tout là résidait le dilemme auquel on se retrouve un jour confronté, que l'on connait d'avance, dont on a parfaitement conscience mais qu'on refuse de voir jusqu'à ce qu'il s'impose à nous et que survienne cette barrière franche entre tolérable et inacceptable. À la solde de chacun … Qu'en était-il pour lui ? Jusqu'où pourrait-il aller avant de dire stop ? Une question d'intégrité ? De dignité, de caractère ou d'estime ?
Nombreuses étaient les choses qu'il avait faites et dont il était n'était pas fier … et la liste continuait de s'allonger. Certaines de ses actions tiendraient toujours la tête de liste, d'autres en son fond, terniraient quelque peu sa conscience, provoquant questions et intentions … Mais il avait toujours visé son propre avantage avant toute chose … Reste à savoir quant alors il n'est plus suffisant pour continuer … Quant il n'en vaut plus la peine … Or, c'était toujours à cette limite là qu'il s'interposait mais jamais avant. Jamais quand il faudrait dire stop avant que ça n'aille trop loin, quand encore il est temps … Vivre la vie dans sa plus sévère intensité, toujours à vif, jamais dans le raisonnable et le modéré … Un comportement, une façon de vivre qui bientôt lui portera préjudice… Parce qu'il sait que jamais du bien n'en ressortira. Que jamais il ne construira quelque chose de sain et de meilleur avec de telles bases. Toutes cela, il le sait déjà et c'est la cause de bien de ses souffrances. À trop vouloir on finit par se faire prendre à son propre jeu, de n'être plus celui qui exige, mais de qui on exige … Une position bien moins confortable cela va de soi mais à laquelle il n'a de meilleure option que de s'y soumettre, irrémédiablement. Une partie de plus de perdue. La chance n'ayant jamais vraiment été de son côté. Un prétexte à la con pour surtout ne pas s'interdire de jouer … Il ne récolte que les fruits de sa semence … Joli retour des choses …
Il surprend la médisance de son frère, secouant la tête avec exaspération. Il ne comprendrait jamais rien … Aïdan avait cette capacité de tirer profit de tout, de voir du positif partout, de se rire de tout et de ne déroger de son objectif quoi qu'il advienne. Et quelque part c'était ce qui lui valait tant de réussites. Mais il ne l'enviait plus pour cela. Alors qu'il avait quelque peu décroché, l'espace d'un instant, hanté par ses souvenirs, son petit frère le ramena à la réalité, visiblement inquiet. Ant' vint lui faire une brève tape sur le bras pour lui montrer qu'il n'avait pas à s'en faire, qu'il tenait le coup. Il éclata ensuite de rire face à la tête qu'affichait Aïdan qui lui répondit tout aussi plaisamment.
– Ja, preuve que j'ai pas fait ça pour rien !! Lui dit-il, hilare.
Examinant l'expression qu'affichait son frère, il comprit instinctivement que ce qui allait suivre ne serait pas bon pour lui. La façon qu'il avait eu de regarder sa plaie voulait tout dire. Il vint reposer la tête sur la planche, attendant qu'il lui balance ce qu'il rêvait d'entendre. Il fut agréablement surprit d'entendre son frère l'appeler « Bruder ». Les origines se perdaient, plus personne ne savait d'où il venait et si descendance il existait. Mais une telle signification était importante pour lui. Anton avait appris à l'automatique tous ces mots que son père répétait sans cesse à la place d'autre communément admis. Il lui disait inlassablement que c'était son héritage et qu'il ne devait s'éteindre. Et voilà qu'à présent, il était arrivé à convertir son demi-frère. Saisissant ensuite la fin de ses propos, il sourit bien moins … Sutures … Il adorait ça.
– Fait chier !! S'exprima t-il, n'ayant oublié les contraintes qu'une telle merde engendrait. Bon ben allons s'y … Je suis prêt … Enfin fait ça vite quand même. Lui dit-il esquissant un sourire.
Déjà qu'il avait horreur d'avoir la santé qui se déglingue et de ne pouvoir s'en occuper seul, maintenant, il devait en subir les traitements les plus coriaces. Aujourd'hui, il avait tout gagné. C'était sa journée il n'y avait pas à dire. Il savait néanmoins qu'il était entre de bonnes mains et qu'Aïdan ferait son maximum pour lui éviter des douleurs supplémentaires. Mais il avait pas finit de morfler. Allait-il, pour autant, faire plus attention les prochaines fois ? Hm, de ça il en doutait fort.
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| | | Aïdan Valence
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Mar 12 Juil - 13:00 | |
| Comme d'hab, la déconnade fait partie intégrante de la conversation entre les deux demi-frères; changement énorme quand on sait comment c'était avant entre nos lascars ici présent. Ayant déjà discuté de ce sujet, je pense qu'il est inutile d'y revenir; concentrons nous sur l'instant présent. So, alors qu'Aïdan s'affaire sur son bro, ce dernier, la tête un peu ailleurs; met du temps à répondre à l'interrogation que l'infirmier lui pose. La réaction du membre du personnel médical du Vault est immédiate : grosse inquiétude. Fausse alerte au final, le patient du jour revient vite à la réalité, prouve sa reconnection en faisant une brève tape sur le bras du soignant et ... en rechambrant son frangin au passage.
"– Ja, preuve que j'ai pas fait ça pour rien !! "
Dit le mal en point, en affichant une expression faciale hilare.
Tête de Valence > --' Ant est bien conscient, aucun doute là dessus, son frère est encore en forme malgré son état; je me demande comment il fait ! Et un petit coup de poing sur l'épaule d'Anton pour la peine tiens. Whatever, Aïdan reprend son taf peu après l'entracte et observe avec attention la balafre de son "nain de frangin". Celui qui sait manier une mitraillette mais qui n'est pas foutu d'éviter un bout de métal tout pourri a vraiment pas de chance car l'espacement trop large des lèvres de la plaie va l'obliger à subir une séance de sutures. Anton est tout sauf aux Anges en apprenant la nouvelle, l'aventurier refait même de l'humour pour faire bonne figure. Notre doc bien aimé fait risette en entendant les paroles, son aîné a le chic pour l'amuser; y a pas photo. Lorsque son bruder balance qu'il est prêt, le soignant répond...
- Toi peut être mais moi pas, je dois préparer le materiel !
Dit, en souriant; l'homme en blouse blanche .
Alors que Valence commence à rassembler ce qu'il faut pour suturer le membre de sa famille, des coups retentissent soudain sur la porte du cabinet; Aïdan se dirige tout naturellement vers le panneau mobile pour voir qui c'est. Lorsque l'infirmier ouvre, il tombe une fois de plus sur l'hypocondriaque de la communauté. *Ho non, pitié; pas encore elle ! -- *, se dit l'expert médical; qui a mieux à faire que de soigner une énième maladie imaginaire. Que faire pour "s'en débarasser" ? Aïdan jette un furtif regard à droite et à gauche, espérant voir quelqu'un se pointer mais personne; génial ! -- La dame commence son discours et c'est pas une bonne nouvelle non plus car, quand elle commence, impossible de l'arrêter; un vrai moulin à parole. Mener une discussion en restant chacun d'un côté du battant de la porte n'étant pas ce qu'il y a de mieux, notre grande perche sort un instant de l'infirmerie. Avant de faire cela, Valence se tourne vers son frère et lui dit...
-Je reviens, bouge surtout pas !
En insistant bien sur le "surtout".
Le doc écoute l'allocution de la représentante du sexe dit faible. Il profite d'une pause qu'elle fait pour lui dire que là c'est pas le bon moment mais la femme insiste; l'infirmier va pas tarder à agir sans ménagement envers son interlocutrice si cette dernière s'obstine. Miracle, un collègue apparaît soudain dans le couloir; il tombe à point nommé celui là. Aïdan l'interpelle, lui explique la situation, lui demande s'il peut s'occuper de la dame. Le confrère accepte,"embarque" la femme avec lui; ils s'éloignent et disparaissent bientôt dans une pièce adjacente. Maintenant que cette affaire est réglée, retour sur son bruder; Aïdan est ravit de voir que ce dernier n'a pas bougé lorsqu'il revient.
-Désolé ! Une hypochondriaque. -Heureusement qu'un confrère s'est pointé, sinon...
Dit le petit frère d'Ant, en se réinstallant près de lui avec le matos nécessaire pour l'opération. Le best "réparateur de corps humains" ne finit pas sa phrase. Une fois le fil et l'aiguille prêtent à entrer en action; il ajoute...
-Alors, prêt pour la fiesta le rat des plaines ? ^^
Le beau brun adore appeler son frérot comme ça. Whatever, si Karver revient sur la malade imaginaire, Aïdan lui reparlera d'elle, sinon; ce sujet est clos. A cause d'une pénurie de matériel, le soignant est obligé de recoudre son frangin à vif. Valence, sur le ton de la plaisanterie, demande à son patient s'il veut être assommé par un coup de poing pour ne rien sentir, Anton répond bien évidemment par la négative; dommage ! Enfin, ce n'est pas grave; ce n'est que partie remise. xD
-Dans ce cas, prépare toi, serre les dents; c'est parti !
Répond le demi frère. Deux-trois secondes plus tard l'aiguille pique la peau de l'explorateur des territoires dévastés. Ayé, la séance de couture à démarré, c'est pas le moment de faire un geste de travers; espérons que le crâne rasé tienne le coup et que rien ne viendra troubler l'intervention. Anton ne tarde pas à grimacer et à gémir quelque peu à cause de la douleur. Inutile de dire qu'Aïdan n'aime pas voir son frangin souffrir. Le jeune homme qui souhaite prendre sa revanche sur Chloé Harper aimerait faire vite pour ne pas faire durer inutilement le calvaire que subit le seul rescapé des camps des canibales mais impossible pour lui de bacler les sutures, il doit travailler avec soin pour que la blessure guérisse correctement afin que son frangin se rétablisse; dans le cas contraire...
Anyway, les protagonistes de ce topic étant concentrés chacun sur ce qu'ils ont à faire -les "points de broderie" pour le guérisseur et supporter les élancements pour Karver- un silence suit. Aïdan look régulièrement son frère pour s'assurer qu'il supporte l'épreuve; pour l'instant ça va. Le silence n'étant pas une chose habituelle lorsque les deux frangins sont ensemble, l'un d'eux finit par réengager la conversation; ils parlent de choses et d'autres. Quand Valence a suturé la moitié de la coupure, il fait une pause de plusieures minutes pour permettre à son big bro de souffler et récupérer un peu. Lorsqu'Anton dit qu'il est prêt à retourner au supplice, la séance reprend; l'infirmier se réinstalle alors et reprend là ou il s'était arrêté. Le temps passe, Aïdan finit par recoudre entièrement la balaffre. Me demandez pas la durée totale de l'opération, j'en ai aucune idée; Valence avait le nez plongé sur la blessure et non sur l'horloge; Demandez au traqueur si vous désirez vraimet le savoir.
-Ayé bruder, j'ai fini ! -J'ai fait aussi vite que possible sans bâcler le travail, hors de question pour moi de te retrouver avec les entrailles à l'air. -J'espère que tu n'as pas trop souffert. -Comment tu te sens ? Des vertiges, des nausées... ? tu veux boire un peu d'eau ?
Le plus dure est fait, reste plus qu'à appliquer une protection sur l'entaille fraîchement refermée, à surveiller régulièrement l'évolution de la blessure et à s'assurer que Karver bouge peu le temps que l'ouverture épidermique soit entièrement cicatrisée, quelque chose me dit que la troisième étape sera la plus délicate à réaliser avec un gugus comme l'explorateur, quoique; vu l'état actuel de ce dernier... Hum, le soignant a très envie de mettre l'ex prisonnier des canibales dans un des lits libres de l'infirmerie le temps de sa convalescence, histoire de de l'avoir toujours à l'oeil pour surveiller l'évolution de son état général, de s'assurer qu'il prenne bien les remèdes qui permettront son bon rétablissement et être certain qu'il fera pas de connerie. allez, c'est décidé, l'infirmier va faire ça, cela va pas plaire à son big bro mais tant pis, espérons que ce dernier coopérera; on va vite le savoir. Après avoir bandé Ant, Aïdan aide celui ci à se redresser doucement et le soutient quand il met pied à terre, tous deux se dirigent ensuite vers un lit non loin et vacant mais le duo stoppe soudainement; le mal en point du jour aurait il deviné ce que son litle bro a en tête ? Possible ! Cela dit, l'éventualité que son frérot puisse faire un malaise post-opératoire lui vient aussi en tête. Inquiet et désireux de savoir ce qu'il en est, Valence demande...
-Qu'es ce qu'il y a dude ? ça va pas ? |
| | | Anton Karver
Missives : 681 Date d'inscription : 08/05/2010 T'es où? : Hey ! Coucou ! Je suis là ! o/` Occupations : Classé Secret Defense. Tu t'sens comment? : Pas d'humeur à être chatouillé ... Alors fout le camp! Relations : Vous voulez bien en savoir des choses ...
Bon à savoir Age du perso: 27 ans Etat physique: En forme
| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] Lun 5 Sep - 23:20 | |
| Le courage de l'insouciance. Celui qui nous saisit quant alors l'inconscience prend le pas sur la raison qui se solde les trois quarts du temps par un regret plutôt qu'une fierté. Peut-être ne prenait-il bien trop souvent qu'il n'y prêtait même plus attention. Peut-être lui réussissait-il … Or, il sait que la prudence n'est pas une valeur de référence, qu'il aura beau y penser en continu, demeurerait cette marge qui toujours le fera dérailler. C'était ainsi. Cependant, il restait sceptique quant à son emploi. Cette exploitation extrême et dangereuse … Prendre des risques au quotidien. Qu'attendait-il à agir ainsi ? Lui seul connaissait la réponse, et pour sa défense, il prendra pour coupable sa personnalité stoïque et difficilement flexible. Parce que la stabilité lui était nécessaire, parce qu'il avait besoin de certitudes dans un monde où une telle notion devient exiguë et difficile d'accès. Alors oui, il n'avait pas de meilleur moyen pour se faire que mettre sa vie en danger quotidiennement. Pas par jeu, pas par défi, pas par rébellion ou affirmation, simplement par nécessité. Il ne débattait pas sur un tel sujet en présence de son frère, il connaissait trop bien l'issue d'un tel débat. C'était voué à l'échec avant même d'avoir commencé. À quoi bon donc …
Le regard posé sur son frère qui tente en vain de faire dans le professionnalisme l'anime gaiement. Alors qu'il commence à tout préparer pour le recoudre, quelqu'un frappe à la porte avec conviction et détermination, de plusieurs coups répétés que l'on ne peut ignorer. Anton tourne le regard de son frère à la porte pour revenir à son frère, affichant une expression des plus étonnées. Face à la tête qu'affiche son frangin, il est loin de s'en étonner lui. Serait-ce de l'exaspération … Voyant son frère se diriger vers la porte plus à reculons qu'autre chose, Ant' se tourne légèrement pour ne rien manquer de la scène. Pas plutôt la porte eut été ouverte qu'il se fait assaillir par une femme qui lui débite ses monologues, ne laissant pas l'occasion à Aïdan d'en placer une. Surpris, un demi-sourire sur les lèvres, Anton regarde son frère avant que ce dernier ne lui ordonne de ne pas bouger agissant dans l'urgence de routine ? Prenant appui sur ses coudes, dans un geste extrêmement lent, Anton ne veut rien manquer de cette échange plus qu'animé. Son frère refaisant surface plus que blasé, Anton le regarde avec amusement.
– Une hypocondriaque ? Non sérieux ? Ça existe encore ça ? Ach, laisse moi voir … Lui dit-il hilare, tentant d'apercevoir la femme depuis le couloir, en vain. Anton se rallonge alors, saisissant les paroles de son frangin bien moins agréables. Je m'en réjouis d'avance ça ne se voit pas ?! Rétorque t-il, bien moins enjôleur. L'avertissant qu'il va commencer, le traqueur fixe le plafond dans l'attente d'élancements qui ne se font pas attendre. Serrant les dents, il se concentre sur la douleur pour la rendre plus douce, sans franc succès. Tous muscles contractés, il attend que son frère en ai terminé tel un patient exemplaire … ce n'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude. Aïdan réengage la conversation, lui faisant se distraire, et seconder la douleur, le silence n'étant pas chose commune entre eux. Aïdan marque une pause, lui laissant le temps de souffler quelque peu avant de reprendre et d'en finir. Il ignore combien de temps a duré son supplice mais le sait raisonnable. Reprenant corps avec la réalité, Anton jette un coup d'œil à sa plaie qui a bien meilleure allure à présent.
– Quelle délicate attention bro' … Lui dit-il, reposant le regard sur son frère avant de reprendre sur un ton plus bas. Merci pour ça … et non ça va. Lui glisse t-il, atone.
Se faisant aider par Aïdan pour se relever, il prit appui sur son épaule pour se stabiliser, quelque peu vaseux. Suivant son frère sans rechigner, ce dernier le dirige vers les renforcements conçus pour mettre les patients en convalescence le plus confortablement possible. Anton se stoppe soudainement, attirant le regard de son frangin.
– Tu n'y penses pas sérieusement ? [/][b]Lui glisse t-il, les dents serrés. Marquant un long silence, tête baissée, se donnant quelques minutes, il capta son regard avant de lui dire, plus neutre. [/i][b]Ça va aller; t'en fait pas, mais il est hors de question que je reste là. Se dirigeant alors vers la porte, il se dégagea de la prise de son frère, pour tenir debout sans aide, essuyant un léger vertige. Ouvrant cette dernière, il se retourna lentement vers son frère lui glissant ses mots.
– Je te remercie frérot, alors à … demain ?! Reprit-il en se marrant, avant de l'accoler fraternellement et de rejoindre et de disparaître, rejoignant son campement. |
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| Sujet: Re: Bitter Taste ... [Aïdan Valence] | |
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