Anton Karver
Missives : 681 Date d'inscription : 08/05/2010 T'es où? : Hey ! Coucou ! Je suis là ! o/` Occupations : Classé Secret Defense. Tu t'sens comment? : Pas d'humeur à être chatouillé ... Alors fout le camp! Relations : Vous voulez bien en savoir des choses ...
Bon à savoir Age du perso: 27 ans Etat physique: En forme
| Sujet: Anton Présa' Lun 10 Mai - 20:34 | |
| Votre passeport
●●● Anton Karver feat Paul Walker « Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles »
| ______*Montrez votre laisser-passer !!*
• Votre niveau RP [X] TRES BON [ ] BON [ ] ASSEZ BON [ ] NORMAL • Age : 27 ans • Groupe : Traqueurs • Occupation: Anton est un des "nombreux" traqueurs de la Citée mais avant tout il est le seul homme libre à avoir réussit l'exploit d'échapper aux enclos de la Horde. Il est donc très estimé par les habitants de la Citée et souvent consulté par le conseil... • Caractère : Arrogant - Courageux - Ambitieux - Dragueur - Organisé - Méthodique - Respecté. • Ses faiblesses : Toute vie humaine qu'elle soit juste ou non a de l'importance pour Anton. Même si la vie l'a poussé dans des retranchements de sa personnalité que lui même ignorait abandonnant toute éthique, tout principe, il n'est pas un être sanguinaire qui ne vit que pour faire couler le sang. L'héroïsme n'est pas vraiment une notion après laquelle il nous est donné de courir parce que rien n'empêche la contrepartie. • Particularité : Traqueur le plus célèbre de la Citée, il est celui qui a réussit à fuir les enclos... le seul... |
|| Histoire ||
- Spoiler:
Anton est né comme bon nombre d'autres avant lui au sein d'un Vault que l'on appelle plus communément « maison ». Élevé à la dure, dans la droiture et le sens de l'ordre et des responsabilités, par un père directif, autoritaire et patriote, il était promu à devenir un grand soldat comme l'avait été son père avant lui. Le seul contact maternel qu'il connu fut par l'intermédiaire des nombreuses belles mères qu'il voyait défiler chez lui. N'ayant eu droit qu'à une seule version de l'histoire concernant le lâche abandon de sa mère, il a très vite rejeté le sexe faible, les mettant toutes dans la même catégorie, peu estimée. Respectant énormément son père, Anton faisait toujours en sorte de le rendre fier de lui bien qu'il ne s'évitait jamais de violentes corrections sous prétexte que c'était ainsi qu'on assimilait mieux les choses. Son père lui disait qu'il fallait qu'il s'endurcisse s'il voulait survivre parce que tous ce qu'il trouverait de plus dehors serait la mort. Mais il avait tout appris par lui-même. C'était en expérimentant la vie qu'il en avait appris les leçons. Et son penchant naturel pour l'aventure et la prise de risque n'avait en rien arrangé les choses. Conditionné dans des valeurs comme la discipline et le devoir, il compris très vite où était sa voie. Et au grand dam de son père, ce n'est pas dans la Task-Force qu'il s'enrôla mais rejoint le camp des traqueurs. Au sein de ce groupe, il assimila des principes nouveaux et des valeurs beaucoup plus censées que celles auxquelles il croyait jusque là. Devenir quelqu'un de meilleur. Il parvint plus ou moins à canaliser son arrogance naturelle et à découvrir le respect pour la gente féminine notamment par l'intermédiaire de Stella qui est elle aussi membre des Traqueurs. Il appris ce qu'est le doute qui lui était inconnu jusqu'à maintenant. Il s'humanise à mesure qu'il flirte avec la mort chaque jour durant. Tout ne lui est plus dû à présent. Il connait la frustration et l'insatisfaction. Il comprend que la vie ne tourne pas uniquement sous l'effet de ses propres actions. Que sa vie ne vaut pas plus que celle d'un autre, redescendant peu à peu de son piédestal. Il sait que les erreurs ne sont pas que des dysfonctionnements dans la machine mais bien plus que cela, un rouage en son centre alimentant tout le circuit. Bien qu'il reste toujours sûr de lui, confiant dans ses décisions et ses choix, ne pouvant se détacher en totalité de cette arrogance qui lui colle à la peau mais qui ne lui est pas franchement insupportable, il apprend à ses dépends que sa forte détermination ne peut pas toujours inverser la tendance. Il déchante très vite, il est salit, trainé dans la boue, envahit par les doutes, mais il garde la tête haute. Il sait à présent agir en conséquence.
Sa petite excursion forcée dans le camp de la horde a été un sacré bon entrainement pour Anton, malgré lui. Chaque minute passée en terre ennemie s'écoulait comme la dernière qu'il vivait. À chaque nouvelle seconde qui défilait devant ses yeux, il avait le pressentiment qu'il allait mourir. Il ne sait pas passé une seule journée sans que cette pensée ne l'habite. Vivant dans la subordination durant tout ce temps, il s'était imaginé toutes les fins possibles et imaginables. Confronté à un tel enfer, il a du mettre sa fierté de côté pour survivre se pliant à toutes sortes d'exigences et cela sans se plaindre ou montrer le moindre signe de contestation. Vivant dans des conditions déplorables avec à sa disposition, le minimum de survie les jours chastes, pour seulement vivre encore quelques heures, sa vie toute entière avait été remise en question. Lui qui ne pensait jamais pouvoir tomber si bas. Et pendant tout ce temps, il en avait vu et fait des choses. Et pas des plus belles. Son dos en gardait toujours les marques d'aussi bon traitement. Il était traité comme un esclave perdant toute dignité humaine et statut d'être humain. Des sacrifices, il en avait vu, des rituels du putréfaction, il y avait assisté et cela aux premières loges, l'obligeant à perdre tout principe, toute estime et toute éthique qui n'avait plus lieu d'être dans un tel monde. Il savait qu'il ne ressortirait pas d'ici qu'il soit mort ou vif. Sont tour finirait par arriver. Aussi chanceux qu'il avait été juste là, son tour viendrait. Il avait cependant remarqué une forte cohésion entre les membres de la Horde. Parce que malgré tout, ils restaient malgré tout des êtres humains, le camp que l'on représente fièrement n'est autre que politique. C'est la guerre et rien d'autre. On se contente d'agir comme on nous pousse à agir. L'ennemi n'est qu'un mot que chacun s'approprie à sa manière au même rang que la culture. Et lui s'est trouvé être l'ennemi dans le camp adverse. Et aucune faveur n'est accordé à l'ennemi, aussi bien qu'il en serait lors de la captivité d'un cannibale dans la Citée. On nous conditionne à perdre notre subjectivité au détriment d'une objectivité faussée puisqu'on en a signé les termes du contrat en bas de la page comme tous les autres. Contrat écrit par d'autres dont on n'a pris la peine d'en lire la totalité. Il était certain que Caïn, comme il l'appelait tous, prenait un plaisir immense à l'observer et à le tester imposant sa domination écrasante sur lui. Et Anton s'était juré de lui rendre la pareille peu importe les moyens, peu importe les risques à prendre, il tiendrait sa promesse. C'était peut être ça qui l'avait fait tenir tout ce temps séquestré, en plus des espoirs qu'il nourrissait inutilement comme s'il y avait un pourcentage de chances même infime qu'il sorte de là. Il aspirait à reprendre contact avec Aïdan, son demi - frère qu'il ne connaissait même pas. Il ne savait pas pourquoi il avait pensé à lui durant tout ce temps, mais maintenant, il sait parfaitement ce qu'il veut. Il ne laisserait plus personne d'autre décider à sa place de ses volontés. Il ferait plus attention aux gens qui l'entoure, à ses vies qu'il croise et qu'il influence, à ses personnes qui l'affectent au plus haut point sans jamais être parvenu à le leur dire. Il pensait à Chiara, à Stella, il se surprit même à penser à Myrcela et à leurs folies. De telles épreuves change à jamais un homme et lui était impossible de redevenir l'homme qu'il avait été avant cet épisode en dehors bien évidemment des apparences avec lesquelles il jouait. Et un soir, il ne sait pas par quelle folie une telle action lui vint à l'esprit, mais il tenta une évasion. La seule et l'unique et cela en toute conscience. Quitte à mourir autant tomber pour quelque chose. Autant vivre son dernier quart d'heure ayant tenté le tout pour le tout sans avoir le moindre regret, à sa façon, plutôt que sous l'action de tortures imposées et sous bon nombre de regards jouissifs. Il ne sait combien de temps il a mis pour scier ses chaines qui lui entravaient chevilles et poignets mais une fois à l'extérieur, il ne se connaissait plus. Obligé de prendre en traite ceux postés en surveillance, il agit vite et démolit rapidement sans faire de bruit. Puis quand cette technique toucha à sa fin, il fit dans le sonore et le dégueulasse redoublant d'une violence et d'une rage d'une rare intensité qui lui était jusque là inconnu. Tuant encore et encore pour avoir une mince chance de s'en sortir vivant. Affaibli et à bout de forces, il ne ressentait cependant aucune défaillance physique. Il voyait tous ses visages défiler devant ses yeux devenant peu à peu des ombres qui s'effondraient au sol. La lutte était terrible, il tranchait l'ennemi encore et encore qui revenait en plus grand nombre, toujours plus féroce. Il voyait le sang gicler peut être était-ce le sien, mais c'était en grande quantité qu'il se déversait. Il vit enfin le seul mètre qui le séparait de l'extérieur. Il ne prit pas le temps de jeter un regard en arrière mais il était persuadé que plus personne ne le poursuivait désormais. Seul contre tous. Franchissant l'enclos, il courut aussi vite et aussi loin qu'il put jusqu'à ce que ses pieds n'aient plus la force de le porter. Il restât quelques jours caché dans les tréfonds des ruines de la ville jadis magnifique, le temps de se retaper et de se reposer afin de reprendre la route. Psychologiquement ébranlé et physiquement éreinté, il rentra à la Cité pour recevoir des soins appropriés. Parcourant toute la distance tel un damné ne sachant plus vraiment où il allait, il finit par atteindre son but. Sa réapparition créa un choc collectif immense à ces habitants. Tout le monde le croyait mort depuis longtemps. Il ne reparla jamais de ce qu'il avait vécu là bas en détention. Il n'évoqua que les stratégies de ses cannibales et ce qu'il y avait à savoir sur eux complétant les connaissances générales à ce sujet. Comme il s'était dit, il reprit contact avec son frère. Les choses évoluaient progressivement et à leur rythme à son plus grand bonheur. Il reconstruit toute sa vie entière, expulsant le mauvais pour ne garder que le bon, se rapprochant des personnes qui peuplaient son entourage : Chiara, dont la relation qu'il entretient, détient encore l'exclusivité. Il ne s'encombrait plus de l'inutile, ne s'entachait plus de choses sans importance et encore moins d'hésitations à répétition qui ne mènent à rien. Une nouvelle chance de repartir de zéro lui avait été offerte, il ne comptait pas lui tourner le dos. Et vivre une telle cassure, lui avait permis de se situer à nouveau, de connaître enfin la place qui était la sienne. Mais la vie n'en a pas fini avec Anton. Et c'est maintenant Eva qui lui crée des complications. Il est revenu d'entre les morts, il ne va pas sagement attendre que la demoiselle se décide enfin, il compte bien reprendre les commandes. Anton on le balade une fois, pas deux. Mais rien ne cicatrise les blessures du passé demeurant éternellement ouvertes.
|| Caractère & Description ||
( 15 lignes minimum). Anton apparaît comme quelqu'un de distant et de glacial au premier plan mais ce n'est uniquement parce qu'il lui est difficile d'accorder sa confiance trop vite. Il veut connaître en totalité la personne qu'il a face à lui, déceler ses limites et capacités, et savoir précisément à quoi s'attendre avant que ne se crée cette relation de confiance, avant même de créer tout lien solide peu importe la nature du lien. Il adore jouer avec les apparences, profitant toujours à être celui qui prend plutôt que celui qui donne. Parce qu'il n'attend rien en contrepartie. Parce qu'il se fout de ce que l'on peut bien penser à son égard. Avoir frôlé la mort d'aussi prêt inhibe bien des aspects de bonne conduite ou alors de savoir vivre. Il veut, il prend. Point barre. On cause sacrifices plus tard. Avec son entourage, il s'est être franc et droit, respectueux et loyal. Il ne fait aucune promesse qu'il ne pourrait tenir. Il serait prêt à mettre sa vie en péril s'il sait qu'un tel acte peut garantir la survie d'un de ses proches. Un tel risque ne l'effraie pas. On ne gagne pas la guerre sans sacrifices, toute guerre a son lot d'épreuves, son lot de plaisirs et son lot de souffrances. Anton est un homme assez grand mesurant approximativement 1m90. Il a les yeux bleus et les cheveux châtains clairs coupés le plus souvent très court. Il garde souvent une barbe de quelques jours attachant peu d'importance à l'apparence physique sans pour autant que l'on parle de laisser aller volontaire. Il possède une forme physique très bonne, tentant toujours de se maintenir au top pour éviter d'y laisser la vie. Il a une confiance aveugle en ses capacités physiques qui lui ont de nombreuses fois sauver la mise. Alliant détermination et haute performance, le couple réunit ne forme pas un si mauvais ensemble, lui semble t-il. Ce n'est pas sur un tel point qu'il doute. Et avec un job comme le sien, il vaut mieux avoir une certaine endurance.
|| Relations ||
Redéfinir les liens dans vos mots, vous pouvez présenter cela de la manière que vous le souhaitez, avec des icons par exemple. Évitez toutefois de mettre un gif à chaque description de relation, cela peut faire "beugger" certains ordinateurs s'il y en a trop.
◇ Aïdan Valence ◇ - Jared Padalecki - Aïdan est le demi frère d'Anton. Pendant de longues années, ils furent des inconnus l'un pour l'autre, cultivant à son égard une rivalité et une animosité sur fondements instables si forte que toutes retrouvailles plus tôt se serait terminé dans un bain de sang. C'est à partir du moment où Anton sortit de cet endoctrinement paternel qu'il fut capable de renouer des liens avec lui. Au départ, Anton enviait énormément Aïdan d'avoir été ce fils aimé et désiré au sein du famille normale, chéri et adoré par leur mère respective ayant vécu une enfance heureuse et sans raté. Et à mesure qu'ils se fréquentent, il apprend peu à peu à le comprendre et à tolérer sa psychologie, sa manière de vivre et de survivre, l'appréciant enfin à sa juste valeur. Il est à présent fier d'avoir un petit frère comme lui.
◇ Chiara McKelly ◇ - Jessica Stroup - Anton entretient une relation particulière avec Chiara. Très proches d'elle, il se confie à elle osant dire les choses telles qu'elles sont sans se préoccuper des retombées parce qu'il sait qu'il peut avoir confiance en elle. Il partage ses doutes et ses faiblesses que personne d'autres ne connait, elle lui parle de sa vie au sein de la Task-Force et aussi de ses préoccupations. Se reposant l'un sur l'autre sans que ça ne pose de problèmes, il ne sait cependant pas qualifier leur relation en des termes figés et plats.
◇ Myrcela Vega ◇ - Michelle Rodriguez - Il a connu Myrcela alors qu'elle allait et venait entre l'Abri et la zone extérieure. Sympathisant au départ, il remarqua très vite les atouts que la jeune femme exposait fièrement et alors qu'il ne pouvait envisager de limiter leur rapport à un contact purement et simplement transitionnel, ils s'adonnèrent au plaisir de la vie qu'un homme et une femme peuvent agréablement se rendent mutuellement. Puisque qu'ils sont amené à se revoir fréquemment, autant joigne l'utile à l'agréable.
◇ Eva Martel ◇ - Jessica Alba - Eva représente le fruit de ses tourmentes et surement le fantasme de toute la communauté mâle de la Citée et plus encore. Et il ne peut s'empêcher d'être attiré par elle comme bon nombre de ses congénères. Et si jusqu'à maintenant, il avait vu une ouverture probable, elle s'éloigne depuis quelque temps jouant au chat et à la souris sans que rien n'aboutisse ce qui a pour don de rendre fou Anton. Mais rien n'est encore perdu bien qu'une décision définitive s'impose.
◇ NOM DU PERSO ◇ - Nom de la célébrité - Description du lien
TEST RP
20 lignes minimum. Dans cette zone, postez un exemple de rp avec votre personnage ou un autre utiliser ailleurs. Le but? Pour voir votre façon de jouer voyons!! - Spoiler:
Qu'elle étrangeté que de vivre dans un monde qui a cessé de nous correspondre … Inexplicable. Une telle sensation était-elle écrite sur une toile ? Quelles tisseuses s'amusaient à jouer avec sa vie en cet instant précis. Quel fil n'avait pas croisé tel autre ? Non, là il y avait le feu dans l'atelier, rongeant un peu plus le tissage de son existence. Allant de désillusions en désillusions tel un livre que l'on lirait à l'envers, effaçant de cette manière ce futur écrit quelque part. Détruisant par la même occasion tant d'espoirs. Pour ne laisser au final qu'un livre rempli de pages blanches mais pas de celles sur lesquelles on peut encore en réécrire l'histoire. À mesure qu'il couchait les mots sur le papier, les lettres précédentes s'effaçaient tel une action de la fatalité. Ce livre ne doit pas être écrit, ce livre n'a pas de sens, ce livre est un mirage. On se réveille un beau matin sans savoir ce que l'on était censé faire ou alors ce que l'on doit faire. Et pourtant, on est assaillit par ce but ultime à accomplir mais on ne connait pas encore les moyens à utiliser pour le réaliser. Tel un aveugle qui pilote. On se fie à l'instinct. On avance aveuglément droit devant soi sans même se soucier de pouvoir rencontrer un mur. Tout ce qui l'entoure se fait moins présent, s'estompant un peu plus à chaque seconde. Et lui ne peut rien faire pour retenir ce temps qui emporte tout. Serait-il lui aussi emporté, dissous dans cet ouragan ? Tel un cadavre dévoré par le temps souffrant de putréfaction et dont la vie qui s'est échappée ne laisse en lui qu'un manque profond et dur. Conscient du processus mais dans l'incapacité la plus totale de le formuler. Poussière, tu redeviendra poussière. Tel était son sort. Mais pas comme ça, pas maintenant. Lançant autant d'appels que personne n'entend. Le spectacle était terrifiant. Mais personne ne semblait le voir. Il se sentait décroitre, mourir à petit feu et rien n'en ralentissait le mécanisme. Même lui n'en était plus maitre.
Souffrir en silence réduisant au maximum son expression. Y avait-il mieux à faire … Certainement pas. Il avait moyennement envie qu'on le déclare fou, atteint d'il ne sait quelle schizophrénie paranoïde à délires d'influence et qu'on le bourre de neuroleptiques jusqu'à la fin de sa vie. Il la savait proche mais ce n'était pas pour autant qu'il voulait qu'on abrège ses souffrances. De toute façon qu'on le croit ou pas, rien n'atténuerait cette angoisse grandissante quant à la suite des évènements. Il craignait affreusement ce qui viendrait après. Partir alors que l'on sait que notre mort n'aura servi à rien, qu'il ne laissera rien derrière lui rien d'autre que cette amertume dans les yeux des personnes les plus chères à ses yeux. De la déception aussi. Mais en rien une finalité honorable. Il baissa le regard sur la main qui soutenait son verre et qui fut subitement prise de tremblements. Il déposa son verre sur le comptoir et enserra son poing pour en contrôler les tressaillements, la secouant légèrement pour les faire cesser. Il vivait la décroissance à une vitesse accélérée. Il se demandait bien quand ses facultés psychiques allaient se mettre à décroitre elle aussi. Comment rendre son calvaire plus doux, moins acide et récalcitrant ? Encore une réponse qu'il ne possédait pas. Éviter les pensées bien trop obscures, arrêter de rejouer le passé encore et encore sans parvenir à se lasser, l'améliorant par instant et souhaitant fort qu'il se réalise. Mais la vie, ça ne marche pas ainsi. Ce n'est qu'un jeu de causalité. Il n'y a ce que l'on fait et ce que ses choses font aux autres, et par dessus tout, ce contre coup qui frappe si fort, inconscient de la vitesse à laquelle on l'a lancé. Parce qu'un jour on s'est mis à penser qu'il pourrait en être autrement uniquement parce qu'on le voulait. Il se confrontait à chaque fois à ce choix qu'il avait fait et à la gravité de sa décision. Mais ce choix il était déjà fait. Et ce n'était pas en remettant en scène encore et encore son ultimatum que l'on en changera le résultat. Mais peut être cherchait-il à retrouver ce qui lui avait fait croire que c'était nécessaire, ce qui lui avait fait penser que c'était la meilleure solution. Aller jusqu'au bout, et espérer en changer la donne. Tel était ce à quoi il avait aspiré. Mais à ce moment là, il n'avait pas pris en considération les facteurs physiques. Kéran était plus fort que lui, ça ne faisait aucun doute. Lui, n'était qu'un simple humain parmi tant d'autres. Que l'on oublierait sitôt disparu. Que l'on ne se souviendrait plus le lendemain ou alors que l'on ferait en sorte d'oublier le lendemain parce que ne réveillant que trop de douleurs.
Il inspirait et expirait profondément tentant au mieux de maitriser ses cogitations parfois bien trop noires. Il devait se focaliser sur son objectif et sur rien d'autre. Mais pas évident quand on ne sait pas encore comment en finir et encore moins si on le pourra. Parce que pendant ce temps, c'était lui qui devait subir la vie comme il le faisait en cet instant. Ne sachant plus où il devait se situer parce que n'étant plus tout à fait humain mais pas non plus complétement démon bien qu'un côté s'affirmait plus que l'autre. Il surprit le tintement de la sonnette de la porte d'entrée du bar à ses oreilles qui eut pour don de le ramener de la troisième direction dans laquelle il s'était plongé. Faisant abstraction de la douleur, la secondant comme il avait l'habitude de le faire, il se retourna furtivement pour voir entrer la nouvelle arrivante. Elle n'avait, elle non plus, pas vraiment la tête à la fête. Surement le seul point commun qu'il pouvait trouver en concordance avec lui. L'humanité qui émanait d'elle lui confirmait qu'il n'y avait rien d'autre. Cependant, il ne savait ce qui la mettait dans un tel état d'accablement alors qu'autour d'eux, tous riaient, flirtaient et s'alcoolisaient sans se soucier d'autre chose. Enfermés dans une ignorance pleine et totale mais si enviable. Il reposa le regard sur son verre à présent vide, et il entendit les conservations de ces gens se faire plus basses qu'ils voulaient discrètes et il comprit qu'ils avaient tous changé brusquement de sujets. La jeune femme qui venait d'arriver n'avait toujours pas rejoint le comptoir et alors qu'il s'apprêtait à se retourner à nouveau, elle apparut dans son champ de vision. Les conservations alentour retrouvèrent aussitôt leur intensité coutumière. Elle s'accouda au comptoir non loin de lui et commanda un whisky. Le moral ne devait pas être bien haut. Elle semblait éreintée et lasse de courir après il ne savait quoi. L'état d'abattement dans lequel se trouvait la jeune femme intriguait Brian. Attitude totalement déplacée, peut être même sans gêne, mais un tel raisonnement ne s'entendait que dans la bouche de personnes qui avaient vraiment quelque chose à cacher. Il le savait parce qu'il l'employait lui aussi. Tous autres situations n'auraient jamais été un problème bien au contraire, même fortement sollicitée. Et c'était toujours quand on veut passer inaperçu que tout le monde nous remarque; quand on veut paraître pour inintéressant, on assiste à un flot de curiosité à notre égard. Ne demandez pas pourquoi il en est ainsi … la réponse n'existe pas encore. Faisons passer cela pour un dysfonctionnement du système. Un parmi tant d'autres.
Il tourna la tête dans sa direction jouant machinalement avec son verre.
– Dure soirée on dirait !! lança t-il à l'intention de la jeune femme.
Et alors qu'il ne souhaitait plus se plier à ce jeu, il s'y retrouvait inévitablement attiré. Engrener tel un rouage fixé au centre du mécanisme. Parce que n'étant ni l'un ni l'autre, il ne pouvait que naviguer entre l'un et l'autre, à son bon vouloir, puisqu'il n'y avait pas de place pour l'anomalie qu'il représentait. Alors comment pouvait-il faire ?
Et toi? Qui es-tu?
• Votre pseudo et/ou prénom : //// • Age : //// • Présence moyenne sur le forum sur 7 jours: 7 • Que pensez-vous du forum globalement? : Concept original, il a du potentiel. • Comment l'avez vous connu ? : Chiara ;) • Que pensez-vous du design ? : Appliquée, soignée. • Commentaires, Suggestions ?: Nein • Avez vous lu & signé le règlement ? : Ja !
Dernière édition par Anton Karver le Dim 16 Mai - 22:15, édité 6 fois |
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Chiara McKelly Admin
Missives : 994 Date d'inscription : 22/06/2009 Age joueur : 38 T'es où? : Ca t'regarde? Occupations : Lieutenant Leader de l'unité Alpha Tu t'sens comment? : Bien
Bon à savoir Age du perso: 25 Etat physique: En forme
| Sujet: Re: Anton Présa' Lun 17 Mai - 0:27 | |
| Et bien et bien, puisque l'ont attend mon verdict pour trancher. Tout d'abors Bienvenue sur le fo'. J'ai eu un petit sourire sur ce passage: - Citation :
- La lutte était terrible, il tranchait l'ennemi encore et encore qui revenait en plus grand nombre, toujours plus féroce.
T'es fan de Manau, ça se voit! ^^ Personnellement je n'ai rien contre ta présentation..."la première, attention!!"...elle est bien rédigée et tu a adopté le perso sans mal, ça colle, donc pour moi c'est bon. ;) Puisque Tony est du même avis, voilà mon "oui" qui te donne l'accès au Passage. Je te VALIDE et te souhaite un bon jeu sur Man Hunt!! |
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