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 Serendipity [ PV Chiara ]

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Serendipity [ PV Chiara ] _
MessageSujet: Serendipity [ PV Chiara ]   Serendipity [ PV Chiara ] EmptyMar 29 Juin - 23:20

"Le jour se lève sur ma banlieue, j'ai froid c'est pourtant pas l'hiver, qu'est-ce que je pourrais foutre non de dieu..."

Il n'est même pas six heures, mais je cherche un peu de sommeil en me retournant sur ma couchette sommaire. Je crève la soif et ma gourde tire la gueule. Je suis loin de savoir si le chemin jusqu'à la mer est dégagé. J'ai vu des types bien armés zoner là-bas. Pas envie de vérifier mes hypothèses sur leur allégeance. J'ai une autre raison de risquer ma peau aujourd'hui... Il est temps d'aller voir le village de ces gens de l'abri. Il faut que je me motive, je commence à galérer à trouver de la bouffe en ville. Pas moyen d'aller pêcher avec la faune qui rôde tout le long du port. Comme quoi c'est au plus près de la menace qu'on est le plus en sécurité. C'est à Downtown, à quelques pâtés de maison des barres occupées par ces mecs, que je les vois le moins souvent.

Enfin debout, je jette un regard à la rue en contre-bas. Les même carcasses l'encombrent, les mêmes qu'il y a trois mois quand je me suis installé dans cette planque, les mêmes que dans dix ans, quand depuis longtemps je serai loin d'ici. Je jette un regard à la fenêtre de Jimbo, un autre nomade qui squatte le bloc d'en face. Rien ne bouge. Rien ne bouge jamais à vrai dire. Ce Jimbo est un discret, et un vieux parano. C'est surement à ça qu'il doit son âge honorable. Il m'a toujours paru tendu lors de nos échanges. Il me tolère ici, je le tolère aussi. C'est comme ça que ça marche dans le désert. Ne tire pas le premier, c'est une règle, point. Et comme toute règle, elle a son point d'équilibre ; chaque poids ajouté sur cette balance peut aboutir à la transgresser, la faire choir au sol à l'image... De tout ce qui reste ici. Lui et moi avons un équilibre : pas de peur, pas de compétition. Pas de guerre.

Il est temps pour moi de rassembler mes affaires, me préparer à me séparer de cette accueillante boîte de béton à une seule fenêtre. Ce coin, cet endroit c'est différent d'ailleurs mais ça n'apporte rien de plus. C'est juste une planque, un terrier qui abrite un criquet migrateur désespérément en manque d'essaim. Pourquoi résister à l'appel plus longtemps ? Quelque chose manque et bloque ma décision. J'ai besoin de sens. Pas le grand sens de la vie, mais un petit sens pour éviter la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Un œil las traine sur les objets que j'ai décidé d'abandonner. Un pot de peinture... Pas de pinceau mais cette vieille brosse pourrait faire l'affaire...

Le sourire aux lèvres, je dégage un mur du léger fatras ambiant. Sur le béton nu, je laisse quelques traces que j'efface rapidement avec un morceau de tissu un peu dégueulasse. Enfin des lettres grossières apparaissent, hâtives dégoulinantes de noir. Et le texte suivant :


Quand le serpent crachera le soleil
Comme un amas d'os vermeil,
Ce courrier perdra son sens,
Sa fonction d'exorde à regarder vers l'essence.

Ce quatrain bizarre hante mes rêves depuis quelques jours, écris au dos d'une enveloppe de soie. Peut-être j'écoute trop ce que cette partie enfouie de moi, enfouie à juste titre, a à me dire. Peut-être qu'il n'y a pas d'autre sens à ces mots que l'appel à l'écoute, que le mystère du serpent et du soleil n'est simplement pas solvable car insensé. J'avoue, j'aime me torturer l'esprit sur ces choses, pour ensuite avoir le plaisir de me dire : "Je m'en fous !" J'ai signé mon passage, me voilà satisfait et une partie de moi l'est dans l'espoir qu'un jour, ne serait-ce qu'une personne se brise le crâne contre ce mur à cause d'une énigme dont il n'a pas les clefs. Et la boucle est bouclée, mon message est simple. Nous n'avons pas les réponses et qu'il faut vivre avec... Jusqu'au moment où le soleil deviendra immense et rouge, quand il balayera définitivement l'existence de ce morceau de caillou appelé Terre. Vivre sans réponses c'est apprécier à juste titre la valeur des rares que nous ayons.

Vu la hauteur du soleil, il doit être huit ou neuf heures quand je sors de ma rue pour descendre la 208ieme avenue. Adieu Jimbo, j'espère que tu finiras doyen des solitaires. Je n'aime pas les au revoirs, c'est ainsi. Je sens que la température sera chaude aujourd'hui, une bonne pluie ne serait pas mauvaise d'ailleurs. Cela doit faire bien trois semaines qu'aucune goutte n'est tombée et le sol sec se pare de fissures cruelles. Je traine mes chaussures sur la peau parcheminée de cette planète vieillarde. J'aime cette solitude aride, j'aime le désert pour ce qu'il apporte autant que je le hais pour ce qu'il prend. L'espace est à la démesure de mon humble être et je regrette de ne pas connaître plus la mesure de mes pairs. J'ai hâte aussi de me confronter au groupe de l'abri... S'ils me laissent les approcher.

Durant la longue marche, leur cité nouvelle-née est à plus de vingt kilomètres des terriers de Downtown, je réfléchis à une approche. Je suis seul, ils sont - supposons-le - nombreux et peu enclins à partager leurs toits. Il est probable aussi qu'ils ne connaissent pas les valeurs classiques du Wastelander comme la respect de la force, l'assistance au faible, la rancune tenace et une certaine forme très particulière de politesse. Je suis tendu mais personne ne vient intercepter ma transhumance. Les collines sont calmes et seul le vent chaud, brûlant comme le souffle du Diable, agite les frustes arbustes. Peut-être que... Devant l'inconnu je dois - plutôt que de leur paraître inoffensif - leur montrer qui je suis, sans mensonge aucun, qu'ils puissent me juger tel que je suis. Ou plus exactement ce que le monde veut que je sois. A besoin que je sois.

Les murailles déglinguées de la forteresse à flan de falaise apparaissent enfin. Un construct de bric et de broc, sorti de la terre pour tenter vainement de vomir sa rancœur aux cieux incléments. Car maintenant le soleil est haut dans le ciel, dardant ses rayons de métal rougi vers les pêcheurs de L.A.. Je prend bien garde à ne pas apparaitre aux yeux de leurs gardes encore invisibles. Mon avancée devient torve, oblique, serpentine, pas un nuage de poussière soulevé par mes pas ne doit dépasser des accidents du terrain. Je plonge dans un cirque profond - peut-être la marque antique d'une bombe ? - m'allonge sur ses pentes et épaule mon fidèle Barrett au corps ouvragé. Dans la lunette grossissante, au dessus la discrète marque floue du chapelet accroché au canon, je détaille leurs défenses. Ils n'ont pas de miradors, c'est une bonne chose, mais je suppose qu'il y a un chemin de ronde à leur palissade. Vers midi, un jour de canicule sévère, la sécurité ne doit pas être au top. Je distingue trois silhouettes face à la porte que j'approche. Cinq cent mètres entre eux et moi, suffisant pour que je les tue tous, insuffisant pour qu'ils m'entendent.

J'observe les environs. Un pli tellurique, une petite série de bosses masquera mon avancée. Je me glisse, je me tapis, trempé de sueur sous le plomb solaire. Quatre cent, trois cent, deux cent cinquante, deux cent... Je m'arrête régulièrement, pour reprendre mon souffle, matière précieuse pour un vrai tireur. Cent cinquante mètres, je n'irai pas plus loin, trop de risques. Ma lunette reprend ses droits sur mon champ de vision. Les trois gardes se caractérisent clairement : l'un est assis nonchalamment sur un bidon rouillé, atterré par la chaleur, le deuxième discute avec ce qui semble être sa supérieure. Le réticule se pose sur la tête de la femme, "l'officier". D'ici, ma balle vaporiserait la moitié de son thorax. Je connais mon arme, je sais qu'à la base elle fut conçue pour immobiliser des véhicules. Le pouvoir que je m'accapare en cette seconde et la situation me rappellent l'histoire d'Abraham et Isaac.

Isaac, le plus jeune et le dernier fils d'Abraham, son seul héritier et fils légitime, fut demandé par Dieu en sacrifice. Abraham - fondateur des religions du Dieu Unique - me broncha pas et l'emmena sur la montagne. Face au vide, en haut d'une falaise escarpée abritant les terriers des charognards, Abraham brandit son couteau au dessus de la nuque d'Isaac. Sa volonté rayonnait de tout les pores de son être malgré le prix exorbitant demandé par le Seigneur. Ce n'est qu'à la dernière seconde qu'un ange retenu son bras, l'empêchant de mettre son unique à mort.

Le doigt sur la gâchette, je vous avouerait volontiers qu'aucun ange ne retint mon doigt. Par contre, j'ai retenu la leçon du miracle de la montagne. Sans dire du pouvoir qu'il n'est jamais bon à user intempestivement, c'est faux, je garde personnellement à l'esprit que l'agneau, le prochain peut être l'origine de quelque chose de bon comme le montrèrent les rejetons d'Isaac.

- PAN !

J'ai gonflé les poumons, l'onomatopée est sortie de toutes mes forces en direction des gardiens. Je ne tire pas.

Lentement, je me relève, debout en haut de la crête, je brandis mon fusil au dessus de ma tête. Une sorte d'affirmation de victoire, paradoxalement suivie d'un reflux plus pacifique. Gardant l'arme entre les mains, pointée vers le sol - puisque cela importe tout de même - je redescends la pente de la dune de scories, histoire d'être un peu plus à couvert s'ils jouent les cowboys. Je montre mon visage en relevant ma capuche étouffante. Ma voix est forte et posée, pour être entendu mais surtout ne pas sembler belliqueux. Je me doute que trois fusils d'assaut M16 - à vue de nez - sont pointés sur moi.


- Eh ! Gazelle ! Je t'ai eue !

Je ponctue ma phrase d'un rire que malgré la distance, elle ne peut pas manquer. Au moindre signe d'hostilité, je suis près à me vautrer à couvert et à les allumer un par un, bien caché derrière mon tas de sable. En plus si ils sont assez cons, ils avanceront au lieu de se mettre à couvert. Enfin, suppositions que cela... Secrètement, je me trouve aussi burné que suicidaire de me lancer ce genre d'entrées en scène.

- Je peux venir ? Vous comptez pas me tirer dessus ?

C'est une question sincère, vraiment. Ce serait dommage d'en arriver à parier sur la main de dieu. Allez Gazelle, montre moi que t'en as plus dans le crane que ton visage d'ange le laisse supposer.

Suicidaire d'entamer un premier contact sur la note de la décontraction ? Risqué, je trouve pourtant que le jeu en vaut la chandelle. Mais bon, attendons leur réaction avant de s'avancer...
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Chiara McKelly

Chiara McKelly
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Serendipity [ PV Chiara ] _
MessageSujet: Re: Serendipity [ PV Chiara ]   Serendipity [ PV Chiara ] EmptyVen 30 Juil - 10:33

« Garde le contrôle »...C'est le genre de réflexion souvent entendu et même couramment employé au sein des l'unité de la Task. Prononcé du bout des lèvres de la jeune femme, d'une voix impassible sur un ton froid et sec en se tenant face à l'un des gardes du portillon principal. Une règle de base que tout êtres devrait prendre en compte et pas seulement chez les Gardes. Une règle élémentaire qui à pour but d'assurer la survit par une maîtrise de soi...ça éviterait déjà tout genre de folie inutile pouvant compromettre la sécurité des autres.
Ce matin là ne fut pas de tout repos, quand les restrictions d'eau assoiffent les gorges aride, certains trouve la solution d'étancher leur soif en buvant de l'alcool. Ça ne se trouve pas à tous les coins de rue, certes, mais il n'est pas difficile de s'en procurer quant on sait où aller...

Arrive se qui forcément finit par arriver, les effets de l'ivresse trouble les sens, croyant être doté d'une assurance sans faille qui s'en résume par injures et violence, troublant l'ordre public déjà sous tension. Ceux-là perdent le contrôle, quand bien même il n'est pas difficile d'en comprendre les raisons, ces ivrognes deviennent potentiellement dangereux pour la société fragilisée par le manque de vivre et surtout par...la Horde. Dans leurs délire consumé par la boisson, ils imposent un climat terrifiant provoquant peur et doute, une belle hantise s'empare pour ceux qui les écoutent. Faut dire qu'ils n'ont pas toute à fait tord, c'est vrai...la situation est pénible, rude... pour tous mais ce n'est pas une raison valable pour déblatérer des propos infondés comme quoi le haut conseils se garderait une réserve de vivre en cas de pénurie -cas actuel- et délaisserait le peuple: « Ils nous laisse crever la gueule ouverte comme des chiens!! »...pour citer l'un d'entre eux. La pénurie n'est pas une fatalité, on crèvera tous, y a pas de doute sur ce point, reste à savoir quand...mais pas comme ça...du moins pas encore. Cette matinée donc, fut chargée en intervention pour calmer la foule de soulards qui s'était formée en beuglant injustice dans les rues.

Elle était là, observatrice parmi eux, sans broncher dans son calme olympien et son regard droit, fière, intouchable. Leur injures là laissait tout simplement de marbre. Il en fallait bien plus pour briser son froid glacial en espérant là faire réagir...surtout venant de la part d'hommes et de femmes imbibés d'alcool de racine. A boire avec modération, c'est fort ce truc là. Les mots ne sont que des mots...jusqu'à une certaine limite, si bien même qu'ils soient dévalorisant ou blessant, il faut garder le contrôle, encaisser et agir avec tact. Fermeté sans se faire marcher dessus, c'est aussi simple que ça, le meneur du groupe est intercepté, le reste de la foule dispersée...


- « Vous n'êtes que des sales pourritures!! Des crevures sans cœur!! Nos enfants meurent et vous ne faites rien!! Vous n'avez pas le droit!! On va tous mourir...Donner-nous de l'eau!!... »

Aalalaa...le blabla habituel de ce vieux Chuck, pas si vieux que ça d'ailleurs...la quarantaine, ancien garde rapprocher du Vault, sans enfant, qui passe la plus grande partie de son temps à tromper sa femme et à errer de taverne en taverne, une chose est sûr il ne connait que la fidélité envers la boisson. A regarder de plus près, les soldats de la Task ont d'autre préoccupation plus importante que de jouer à la police, c'est le rôle des jeunes gardes d'intervenir sur la zone, mais comme les Gardes et l'Elite sont un seul et même corps dirigé par Gretsky, ce dernier envoie ses hommes les plus proches du secteur pour faire rétablir l'ordre. Pourquoi? Posez-lui la question et il vous répondra « Manque d'effectif ». La Task-Force est nouvelle depuis une bonne dizaine de mois, il faut du temps et beaucoup d'entraînement pour obtenir des soldats opérationnel...

- Toujours le même refrain Chuck!! Pourtant t'as jamais mis les pieds dehors...mais si tu veux te joindre à nous à la prochaine excursion de ravitaillement...te gêne surtout pas!!

Fit-elle en le conduisant aux portes du Block V22, la prison, pour le mettre en cellule de dégrisement. On ne peut hélas pas échapper à la nature humaine, elle et ses crimes, elle qui a le don d'outrepasser les lois même en connaissant les conséquences, bref...il y en a toujours un pour emmerder son monde et puis il faut bien prévoir un endroit où « loger » un quelconque prisonnier...

Le faiseur de trouble entre quatre murs, Chiara n'en portait plus aucuns intérêt sur son sort. Des types comme celui-ci, n'était pas le premier et certainement pas le dernier. Intervenir sur de petite mission c'est chose courante, heureusement occasionnel pour la Lieut...seulement à défaut d'en avoir une prévu à l'extérieur de la Citée, ça passe le temps. Vers midi, la chaleur devient son pire ennemi, étouffante, écrasante, ses rayons brûlant sans once de vent, viennent agresser les partie de son corps à découvert. Impossible de porter entièrement l'uniforme sous ces conditions, durant les heures chaude sa veste reste au vestiaire, ce qui s'applique pour elle en est de même pour les autre...casquette, débardeur, pantalon d'intervention et ranger's sont le minimum obligatoire...il va de soit que holster, couteau, munitions avec armes font partit de leurs panoplie militaire.

La chaleur accable plus d'un, les derniers ordres sont que les gardes en postes fixe soient relevés toutes les deux heures. Le kit radio étant parfois défectueux, Chiara ainsi que d'autre des ses hommes à pied font passer l'info aux autres gardes. Arrivée au portillon de garde et suivant son rôle, la jeune femme transmet les dernières instructions...


- Hey les gars j'ai deux choses à vous dire, la première et pas la plus agréable c'est que je veux votre rapport ...vous savez Curtis, celui que j'attends depuis hier?!...Je le veux dans une heure!!...Oh j'étais venu vous avertir qu'à compter de maintenant la relève se fait toutes les deux heures en journée!

Les visages des deux jeunes gardes venait de s'illuminer en l'espace de quelques seconde, se voyant déjà profiter d'un peu de fraicheur à l'ombre...seulement cette illusion s'envole bien vite en entendant la suite...

- A l'exception pour vous deux!! Vous ferez deux heures de plus, cela vous apprendra la ponctualité!!
- Mais Lieutenant et pour le rapport...

Décidément elle avait affaire à des bleus, pas bonne idée de répondre en protestant sa décision et qui plus est, un rapport écrit pour être transmit par l'intermédiaire d'un autre gardes, encore faut-il qu'il y ai pensé. Et dire qu'ils devaient par la suite rejoindre l'Élite!! M'enfin...y a du boulot d'ici là. Dans un léger haussement de sourcil en fixant l'imprudent de ses yeux bleus, Chiara ne tarde pas a répondre...

- Il n'y a pas de mais soldat!! Obéissez et faites fonctionner vos méninges...si elles n'ont pas déjà grillées...
- Bien Lieu....
- ¤PAN!!¤

Un coup de feu? Ça y ressemble, les têtes se tournent vers la source du bruit qui les a soudainement interrompu, mains portées sur leur armes respectives, les regards fouillent les dunes, sillonnent l'horizon rocailleuse, alors qu'ils s'écartent rapidement les uns des autres pour se mettre à couvert. Curtis s'est mit à l'abri des tires potentielle en se planquant derrière des barils, l'autre Garde derrière un amas de planche entassées les une sur les autres et Chiara dissimulée derrière une carcasse de bagnole rouillée par le temps...Les fusils se braquent tel des radars qui inspecte le moindre mouvement dans le sable... d'un ennemi ou plus... invisible pour l'instant mais qui ne tarde pas à apparaître en brandissant son arme – pas un petit jouet que voilà!!- avant de la diriger vers le sol, dévoilant également son visage. Il lui semble inconnu dans le coin, un tel arme ne passe pas inaperçu. Alors quoi? Un traqueur? Nomade...Réfugié? Quoiqu'il soit à la moindre erreur de sa part en ouvrant le feu, elle n'est pas connu pour jouer les clémentes...elle n'hésitera pas à tirer.

- Tu m'as eu? Vraiment?!! Hum!...

Un demi sourire s'était allongé sur le visage de la jeune femme, elle détaillait chacun de ses gestes, son équipement...comme la plupart des habitants, usés. Après un bref regard vers Curtis, celui-ci affirmait d'un signe de tête qu'il tenait sa position pour la couvrir.

- Amusant...M'avoir est une chose, me garder en est une autre!!

Il s'était rapproché en tout discrétion, sans se faire voir, Chiara était donc consciente que cet homme avait de l'expérience, elle devait rester donc d'autant plus sur ses gardes quoique... Lentement et ce sans le quitter des yeux, elle fit quelques pas vers l'étranger, ce mettant dans sa ligne de mire, un petit rigolo qui use de l'humour sans en mesurer les risques ou bien un acte stupidement suicidaire de défi. La Horde ne s'attarde pour ainsi dire jamais aux portes de la Citée, nan...elle erre comme une meute de chacals à l'affut dans les dunes, à distances hors de vu et n'entre jamais en contact direct, il n'est peut-être pas l'un d'entre eux...Si adversaire il est, Chiara l'affrontera dans les règles, en face à face...Pas froid aux yeux, elle savait ce qu'elle faisait...

- Ca dépend ce que tu cherche ici. Donne-moi une bonne raison pour ne pas te tirer dessus et après je verrais...Qui es-tu?
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Serendipity [ PV Chiara ]

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